Mort programmée du Planning familial : l’idéologie transactiviste agace de plus en plus les Français

mise à jour le 27/08/22

Au milieu des années 50, après une bonne décennie de Baby boom, la question du contrôle des naissances et de la contraception devient un véritable sujet de société… Une loi de 1920 interdisant la contraception est toujours en vigueur, pourtant le souci de limiter les naissances est alors général et correspond à une nouvelle conception du couple dont la sexualité serait dissociée de la procréation. Face à une morale figée, au poids de l’Église, à des lois archaïques, le Planning familial lutte pour l’émancipation des femmes, sans remettre pour autant en question les structures familiales.

Affiche du Planning familial en 1980.

Aujourd’hui le Planning familial ne semble plus défendre les femmes. Pourtant la réalité est là : 222 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en 2020 et 3 % des femmes en âge de procréer n’utilisent aucune méthode contraceptive. Ce sont surtout des femmes confrontées à une situation financière difficile, peu ou pas diplômées. Le Planning familial pourrait leur venir en aide avec des moyens contraceptifs pour éviter des naissances non désirées ou le recours à l’IVG, mais préfère se tourner vers une infime minorité au sexe incertain.

Laurier The Fox, une fille barbue, a fait une affiche pour le Planning familial. Son slogan est : « Au Planning on sait que des hommes aussi peuvent être enceints ».

La philosophe Valérie Kokoszka dénonce « l’idéologie transactiviste avec ses “personnes qui menstruent”, ses “femmes à pénis”, ses “hommes enceints”, annule les frontières du réel et efface concrètement la femme biologique (l’affiche est un modèle de minoration/invisibilisation) jusque dans ce mot devenu synonyme d’une réaction fascisante : “femme”. Quelle violence inouïe ! Soutenir “les femmes et les minorités sexuelles”. Ce leitmotiv véhicule aujourd’hui un implicite qu’il faut combattre : les femmes ne sont pas une minorité (sexuelle ou non)… »

On avait vu ce genre de logique dans Arrêt sur Image en 2018 :

En milieu scolaire, les animatrices de prévention du Planning familial utilisent le programme Amour, Égalité, Liberté, Sexualités. Un mot, sans doute trop sexiste, a été proscrit : Fraternité. Heureusement, sur le site, les termes à ne pas utiliser sont listés. Ça peut éviter des gaffes.

« Masculin/Féminin » : Adjectifs se référant à une adéquation avec des stéréotypes genrés. Il peut être tentant de les utiliser, mais demandez-vous au préalable si leur utilisation ne sera pas vécue comme un jugement (qu’il soit positif ou négatif) du cispassing de quelqu’un·e.

« Cis·passing » : Le passing désigne une expression de genre permettant clairement d’identifier une personne comme d’un genre ou l’autre (ou pas du tout pour les passings androgynes). Le cispassing désigne le fait qu’une personne trans « passe » comme une personne cis. On dira alors qu’elle cispasse.

« Dans le Larousse, le Robert et le Littré, on apprend le sens des mots. Avec le lexique du Planning, on apprend à ne plus rien comprendre. »

Les enfants, qui ont déjà du mal avec le français, vont être éduqués par les interventions du Planning familial selon les principes LGBT (Lesbien Gay Bisexuel Transgenre Intersexuel) et, pourquoi pas ? + Q (Queer) et même AP (Pansexuel et Polysexuel). Et tout ça main dans la main avec la Dilcrah (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT) et l’Éducation nationale  pour des interventions comme au Collège des 3 Fontaines de Reims avec l’association LGBTIQAP avec l’association LGBT Exaequo.
Avec l’Union européenne et l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, la Dilcrah lutte contre le contre le racisme, éduque sur le lien entre discours de haine et crimes de haine, et diffuse des informations sur la législation relative au retrait des réseaux sociaux de contenus haineux. Pas de trace dans son programme d’actions en faveur de l’égalité des salaires hommes-femmes. L’égalité, oui, mais sexuelle. C’est tout. En 2020, pour lutter contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+, la Dilcrah a distribué 6,5 millions d’euros à 890 structures locales et 89 structures associatives ou lieux de mémoire. En 2022, ses crédits augmenteront de 15 % par rapport à 2021.

Le Planning familial ne fait plus qu’un avec la Dilcrah et se désintéresse des femmes. D’abord, ces dernières posent des problèmes dépassés (instruction, surexploitation) quand il y a des événements indépassables — le génocide des Juifs (pas des Arméniens, ni des tziganes) — et des problèmes à résoudre au plus vite — les hommes qui peuvent être enceints, par exemple. Ceux qui trouvent cela impossible, risible, sont très certainement haineux et racistes. L’homme enceint sur l’affiche étant noir, il est fortement déconseillé de se moquer, sinon on fait partie de l’extrême droite selon les médias. D’une façon générale, penser est également assez déconseillé mais certains s’y attèlent avec humour (ou pas) :

Pierre Gentillet n’y va pas de main morte afin d’apporter son point de vue…

Ceux d’une certaine corpulence, préféraient la vie d’avant… quand les hommes n’étaient pas enceints mais simplement gros !

Mais laissons l’archéologie trancher :

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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