
Voici un résumé des informations partagées par Youssef Hindi concernant les événements récents entourant une conférence :
- Pressions policières : Trois jours avant la conférence, la police a contacté la gérante de la salle pour confirmer qu’elle accueillait bien l’événement. Le jour précédent et le jour même, elle a reçu plusieurs appels de l’état-major de police, qui lui a suggéré d’annuler la conférence en raison de rumeurs d’agitation de la part de groupes de gauche. Selon les autorités, la gérante serait responsable de tout incident qui pourrait survenir.
- Menaces anonymes : Le jour de la conférence, le restaurant a reçu au moins trois appels anonymes comportant des menaces diverses, augmentant ainsi la tension autour de l’événement.
- Pression médiatique : Une journaliste de la Tribune de Genève a également contacté le restaurant, ce qui a ajouté à l’atmosphère de pression.
- Contexte plus large : Ces incidents s’inscrivent dans un schéma récurrent, comme l’exemple de la librairie SPARTE qui a subi des pressions similaires plus tôt dans l’année. Les actions des groupes se qualifiant de « défenseurs de la liberté » semblent créer un climat d’intimidation plutôt que de protection des droits civiques.
L’Action Antifasciste est soutenue par le collectif Riseup.
Riseup est un organisme autonome basé à Seattle, avec des membres à travers le monde. Son objectif est de contribuer à la création d’une société libre, où règnent l’insouciance et la liberté d’expression (la bonne blague), sans oppression ni hiérarchie…
Riseup reçoit le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates, de l’entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson ou encore de la Fondation Ford. D’autres fondations, tout aussi indépendantes de l’État profond américain, méritent d’être citées : la Fondation NoVo (dirigée par Peter Buffett, fils de Warren le gestionnaire de la fortune de Bill Gates), la Fondation WestWind qui recrute ses dirigeants à l’Open Society de George Soros, entre autres.
Marcel D. avait déjà souligné le double jeu de l’antifascisme, qui, à l’époque de la liste antisioniste, avait conduit à des agressions contre des femmes musulmanes à Paris, en collaboration avec des militants du NPA et des membres du Betar.
La réponse de Youssef :
La tenue de la conférence « Israël et le génocide » à Genève a été empêchée par les auxiliaires d’Israël, les antifas.@Youssef_Hindi (n’ayant plus la pastille bleue) pic.twitter.com/1JbLCPqzMA
— Arthur Sapaudia (@ArthurSapaudia) October 6, 2024
Suite de la journée :
Vous connaissez mon goût pour les citations, je ne peux pas m’en empêcher :
« Les antifas se prennent pour des “guérilleros”, une barricade au fascisme ou ceux qui cherchent à l’imposer. Ils deviennent des “justiciers”, prompts à frapper ou à tuer comme aux États-Unis ou en Grèce, lorsque le mouvement désormais dissous Aube dorée atteignait presque les 10 %. L’antifa est complexe : il est à la fois le rebelle et le meilleur intégrateur au système puisqu’il lutte contre ses dissidents. Contre l’extrême droite, lynchage physique et acharnement judiciaire vont de pair, les antifas s’occupent du premier point. »
Franck Buleux, Rivarol n°3459« Pour Pierre-André Taguieff, l’antifascisme servait alors de paravent idéologique pour dissimuler la dimension meurtrière du communisme, et permettre ainsi à la gauche de protéger ses bases théoriques de tout soupçon de totalitarisme. L’antifascisme aurait donc été le principal point d’appui idéologique d’une gauche en déficit d’idées et en quête de régénération.
Le plus grand « tour de passe-passe » de la gauche, nous dit le sociologue, est d’avoir réussi à faire persister le discours antifasciste dans l’espace public malgré l’absence de fascisme réel. L’antifascisme s’est révélé être un formidable levier d’illégitimation des opinions divergentes. Invocations, gesticulations et répétitions de leitmotivs faisant explicitement référence au nazisme viennent condamner moralement ceux qui dévient de la pensée progressiste dominante.
Car le fasciste est l’incarnation du mal absolu dans les représentations collectives. Dans nos sociétés mondialisées et protégées des conflits armés, il fait appel à un imaginaire totalitaire, violent et inquiétant. La construction de cet ennemi factice permet d’agréger un large spectre de l’opinion en faisait appel à des références négatives absolues.
L’antifascisme opère dès lors comme un argument d’autorité suprême qui vise plus à la disqualification qu’à l’établissement d’un débat démocratique. (…)
Un discours vide qui ne dit rien, qui rejette l’autre dans le camp du Mal et qui s’auto-légitime en prétendant se positionner du côté de la morale. (…)
En définitive, le discours antifasciste fondé sur la diabolisation de l’ennemi politique fonctionnerait comme une épée de Damoclès symbolique qui aurait pour principale fonction d’intimider et de paralyser ceux qui ont accès aux grands médias. En traquant les « dérapages » et les déviants, ce discours imposerait une terreur intellectuelle et étoufferait le débat public. »
Histoire d’un paradoxe : les impasses de l’antifascisme (17/01/15)Cet égalitarisme de merde qui voudrait nous faire croire qu’un jeune con d’antifa boutonneux qui n’a rien vécu, rien appris, rien réalisé, aurait le droit d’exiger de la société tout ce qui lui passe par la tête et que les pouvoirs publics devraient se coucher devant ses caprices d’ado mal fini. C’est malheureusement ce qui se passe pour l’instant. Mais le retour de bâton sera terrible, croyez-moi !
Stéphane Blet, entretiens posthumes avec Alimuddin UsmaniIl existe aujourd’hui une forme d’antifascisme archéologique qui est en somme un bon prétexte pour se voir décerner un brevet d’antifascisme réel. Il s’agit d’un antifascisme facile, qui a pour objet et objectif un fascisme archaïque qui n’existe plus et n’existera plus jamais. (…) Voilà pourquoi une bonne partie de l’antifascisme d’aujourd’hui, ou du moins ce qu’on appelle antifascisme, est soit naïf et stupide soit prétextuel et de mauvaise foi. En effet elle combat, ou fait semblant de combattre, un phénomène mort et enterré, archéologique qui ne peut plus faire peur à personne. C’est en sorte un antifascisme de tout confort et de tout repos. Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la société de consommation.
Pier Paolo Pasolini, Écrits corsaires, 1973-1975 (2009)Un antifascisme désormais sans fascistes, mais scellant sur le dos des vaincus de la Seconde Guerre mondiale, le partage du pouvoir et l’alliance discrète des libéraux atlantistes et des communistes. Communistes remplacés après Mai 68 par les gaucho-trotskistes.
Un antifascisme sans fascistes qui est littéralement l’outil d’endoctrinement, de propagande et de terreur morale qui permet aujourd’hui encore, malgré l’évidence économique, le maintien électoral de l’authentique fascisme impérial : Cette domination du Capital dans sa forme la plus parasitaire – anti-industrielle et financière – pour l’asservissement du peuple par son exploitation et sa paupérisation…
Alain Soral, Comprendre l’Empire (2011)
Article rédigé d’après celui d’Arthur Sapaudia publié sur son site internet.
Même méthode qu’en France ou la police protège les antifas responsables des éventuels troubles à l’ordre public comme pour Soral et Dieudonné, ils servent les mêmes maîtres sionistes 🤢