
Devant la forte mobilisation des réseaux d’ultragauche lyonnais et face au risque d’affrontements, la préfecture du Rhône avait pris un arrêté d’interdiction de manifester dans un secteur comprenant tout l’ouest de la Confluence.
Brûler une école à cause d’un livre…
Bande de malades. pic.twitter.com/v4ST9Jusyb— Marguerite Stern (@Margueritestern) September 19, 2024
« La recherche d’affrontements entre les groupuscules d’ultradroite et d’ultragauche est extrêmement prégnante dans le Rhône et a pu être le point de départ d’événements violents sur fond de conférences, de sujets d’actualité et de combat idéologique dérivant en rixes et provocations », rappelaient les services de l’État. Ils citaient notamment les affrontements des deux derniers automnes, en marge d’une conférence contre les violences faites aux femmes en 2022 et sur la Palestine en 2023, ainsi que des troubles commis lors de la période législative de juin 2024, initiés par des groupuscules d’extrême gauche.
Les renseignements généraux suivaient la situation depuis les tags de la semaine dernière et des dégradations sur la porte de l’ISSEP. Les appels à rassemblement relayés sur le réseau social X par le compte Lyon Antifa faisaient « craindre que des troubles importants à l’ordre public soient commis ». Le rassemblement déclaré en préfecture en début de semaine par le collectif « Organisation Solidarité Trans de Lyon » s’est quant à lui tenu, car situé juste en dehors du périmètre. Le PCF avait également dénoncé la venue de Marguerite Stern.
Marguerite Stern avait exprimé ses inquiétudes sur les réseaux sociaux. « Ce soir, je dois donner une conférence à l’ISSEP. Enfin, j’espère, pouvoir donner cette conférence intitulée « Comment l’idéologie transgenre détruit des vies ». Je veux parler des bloqueurs de puberté, de la façon dont des médecins handicapent des enfants à vie en leur administrant ces substances hors AMM. Je veux parler de la détresse de ces enfants et des troubles psychiatriques associés, des lacunes de la pédopsychiatrie en France. »
Qu’est-ce qu’ils ne veulent pas qu’on découvre ?
Leurs méthodes ?
Les enfants embrigadés et mutilés ?
Les milliards injectés ? pic.twitter.com/f5LjuHn6hD— Marguerite Stern (@Margueritestern) September 19, 2024
Elle poursuivait : « Je veux parler des petits qui se font embrigader sur Tiktok par des Robert en jupe qui leur expliquent que le sexe est une construction sociale. Je veux parler des sportives qui se font voler des podiums par des hommes qui se déclarent femmes. Je veux parler des prisonnières qui se retrouvent incarcérées avec des hommes qui se déclarent femmes. Et qui subissent parfois le viol. Car oui, c’est arrivé en Amérique du Nord. »
Marguerite Stern a également révélé que le tableau électrique alimentant l’ISSEP a été incendié la nuit précédent sa conférence. « Le tableau électrique qui alimente l’ISSEP a été incendié cette nuit. Les pompiers ont pu maîtriser le feu, mais l’école est privée d’électricité, et l’accès aux locaux est condamné (impossible de remonter le rideau métallique). En plus d’affecter la tenue de la conférence, plusieurs dizaines de familles habitant au-dessus de l’école, sont elles aussi privées d’électricité. »
Elle ajoutait : « On ne sait pas encore qui a mis le feu. Il n’existe encore aucune preuve de l’origine criminelle. Mais personnellement je n’ai aucun doute. Si je continue à parler des dérives de l’idéologie transgenre, si j’ai co-écrit le livre Transmania avec Dora Moutot, c’est précisément parce que depuis 4 ans, elle et moi faisons face à des personnes qui tentent de nous empêcher de parler. Et je ne l’accepterai jamais. »
Je suis affligée du peu de couverture presse. Une école vandalisée. Taguée. La serrure collée la semaine dernière.
Hier, une explosion à 4h du matin. Un départ de feu. 25 pompiers pour éteindre les flammes. L’eau coupée jusqu’à demain soir au moins pour plusieurs habitations du… pic.twitter.com/P3MCaqs7z9— Marguerite Stern (@Margueritestern) September 19, 2024
Marguerite Stern dénonçait également le peu de couverture médiatique de ces événements. « Je suis affligée du peu de couverture presse. Une école vandalisée. Taguée. La serrure collée la semaine dernière. Hier, une explosion à 4h du matin. Un départ de feu. 25 pompiers pour éteindre les flammes. L’eau coupée jusqu’à demain soir au moins pour plusieurs habitations du quartier. L’électricité coupée pendant une demie journée. Plusieurs ouvriers et techniciens Enedis mobilisés. 200 policiers pour quadriller le secteur. »
Elle concluait : « Y a des familles ce soir et demain, qui doivent faire des allers retours au gymnase du coin pour aller aux toilettes. Parce qu’un antifa a essayé de faire cramer leur immeuble. Ca me rend FOLLE. Tout ça pour une simple conférence. C’est très grave. C’est extrêmement grave en fait. J’ai peur que nous soyons en train de nous habituer à la violence de l’extrême-gauche. J’ai peur qu’on ne prenne même plus la peine d’en parler, par habitude, par lassitude. »
Voici les conditions dans lesquelles se tient ma conférence à l’ISSEP. Pas d’eau. Pas d’électricité. Un groupe électrogène pour avoir un minimum d’éclairage. 200 policiers. Parce que j’affirme que les femmes n’ont pas de pénis.
C’est lunaire. pic.twitter.com/mUxfHxTZuu— Marguerite Stern (@Margueritestern) September 19, 2024
La conférence de Marguerite Stern s’est donc tenue dans des conditions exceptionnelles, avec un groupe électrogène pour assurer un minimum d’éclairage et 200 policiers déployés pour protéger l’événement. « Voici les conditions dans lesquelles se tient ma conférence à l’ISSEP. Pas d’eau. Pas d’électricité. Un groupe électrogène pour avoir un minimum d’éclairage. 200 policiers. Parce que j’affirme que les femmes n’ont pas de pénis. C’est lunaire. »
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