Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été présentés comme étant les plus inclusifs de l’histoire, une promesse qui a été maintes fois répétée par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) depuis l’attribution de l’événement à Paris en juillet 2017. Cependant, à mesure que l’événement approche, cette promesse semble de plus en plus hypocrite en raison des controverses qui se multiplient.
Seine-Saint-Denis : la préfecture veut envoyer des jeunes de quartier loin des JO
💬 « Je ne vois pas en quoi c’est rendre service à nos gamins de ne pas les faire profiter des JO »https://t.co/wtkzPTBsRx
— Le Bondy Blog (@LeBondyBlog) May 4, 2024
La dernière en date concerne la volonté de la préfecture de Seine-Saint-Denis d’envoyer certains jeunes hors du département pendant les Jeux olympiques et paralympiques (JOP). Dans une lettre du 28 mars 2024 adressée aux maires et aux présidents des structures organisatrices de séjours, la préfète déléguée à l’égalité des chances du 93, Isabelle Pantèbre, a introduit un volet séjour dans le dispositif « Quartiers d’été », qui n’existait pas les années précédentes. Ce volet prévoit une « attention particulière » pour les projets proposant des séjours à l’extérieur du département, une première qui ne se retrouve qu’en Seine-Saint-Denis.
Dans les autres départements franciliens, l’ambiance est tout autre. Les appels à projets et les notes de cadrage concernant les Quartiers d’été encouragent à promouvoir les valeurs du sport, de l’olympisme et du paralympisme dans les activités proposées. Dans les Hauts-de-Seine, où se trouvent plusieurs sites olympiques, il est même indiqué qu’une « majorité des crédits » sera consacrée aux projets en lien avec les JOP. De même, l’appel à projets parisien privilégie les séjours qui se déroulent au mois de juillet de manière à permettre aux habitants de quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) de participer aux JOP qui débutent le 26 juillet.
Enquête à lire sur le site du Bondy Blog.
« La dernière en date concerne la volonté de la préfecture de Seine-Saint-Denis d’envoyer certains jeunes hors du département…. »
Il serait peut être temps d’appeler les choses par leurs noms. Si on remplace le mot « jeune » par « racaille » , »délinquant » ou « criminel » on est plus proche de la réalité . Au final , les politocards veulent shooter les problèmes en zone « non JO » . Ils ont juste oublié un détail, c’est que la criminalité moderne est mobile, a une grande capacité d’adaptation et surtout est insensible aux désidératas des organisateurs des JO.
Ils iront là où il y a du fric facile et des victimes potentielles à exploiter . Pour eux les JO sont aussi attractifs qu’un bassin de poissons rouges pour un héron . Ceux qui s’imaginent que les larguer en zone rurale va régler le problème ne vont pas tarder à se mordre les doigts .