La série raconte l’histoire vraie de Jake Adelstein, qui a vécu pendant 15 ans au Japon et a collaboré avec la police locale tout en étant en contact avec la mafia japonaise, les Yakuzas. Cette mafia est née lors de la démobilisation de 3 millions de Samouraïs au XVIIème siècle. La position ambivalente de Jake Adelstein n’est pas sans danger, mais il a réussi à naviguer dans les eaux troubles de la société japonaise et à devenir un interlocuteur privilégié des Yakuzas tout en restant un informateur de la police.
Pierre Jovanovic est fasciné par l’histoire de Jake Adelstein, qu’il considère comme un exemple de réussite pour tous les jeunes qui souhaitent étudier la littérature japonaise. Il souligne également la difficulté de la langue japonaise, qui est constituée de deux syllabaires (le katakana et le hiragana) et de plus de 3000 idéogrammes à maîtriser pour se présenter au concours d’entrée d’un journal japonais. Adelstein a réussi ce défi avec brio, et a su gagner la confiance des Japonais grâce à sa maîtrise parfaite de leur langue.
Pas encore de commentaire sur "Tokyo Vice : la fascination de Pierre Jovanovic pour Jake Adelstein"