Les règles économiques de l’UE, mises en veilleuse depuis 2020 en raison de la crise économique liée au Covid et à la guerre en Ukraine, sont de nouveau appliquées cette année. La Commission européenne a publié des rapports sur la situation budgétaire des États membres le 19 juin et a constaté que sept pays ne respectent pas le Pacte de stabilité européen.
La France, avec un déficit de 5,5 % du PIB, est loin de l’objectif des 3 % fixé par les critères de Maastricht. Elle s’expose ainsi aux sanctions prévues par le Pacte de stabilité et de croissance, qui prévoit une réduction minimum de 0,5 point par an pour les pays en déficit excessif. Si Bruxelles juge que la trajectoire de réduction du déficit proposée par la France n’est pas assez ambitieuse, le pays pourrait être sanctionné à hauteur de 2,5 milliards d’euros par an.
Cependant, le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni, a tenu à rassurer en déclarant que cela ne signifiait pas un retour à l’austérité. La France, qui a presque chaque année été en procédure de déficit excessif, n’a jamais fait l’objet des sanctions prévues par le Pacte de stabilité.
Mais cette fois-ci, la situation est différente. La France est en pleine crise politique avec la dissolution de l’Assemblée nationale et le spectre d’un changement de gouvernement. Les programmes économiques des partis d’opposition, le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, sont sous le feu des critiques quant à leur faisabilité économique.
L’horreur européiste !
Ça y est, la Commission européenne ouvre une « procédure pour déficit public excessif » contre la France (formellement le 16/07 prochain) qui va entraîner 2 conséquences terribles :– Payer 0,1% de PIB d’amende à l’UE, soit 2,5 milliards d’euros !
— Florian Philippot (@f_philippot) June 19, 2024
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