Imane Kelif, boxeuse algérienne de renommée internationale, se retrouve au centre d’une vive polémique en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024. En mars 2023, Kelif a été exclue des championnats mondiaux de boxe amateur à New Delhi en raison de niveaux de testostérone jugés trop élevés. Cette exclusion a suscité un débat intense sur les critères de genre dans le sport, sans lien direct avec une transition de genre.
La levée de la suspension et l’abandon d’Angela Carini
Le Comité Olympique International (COI) a levé la suspension de Kelif, lui permettant de représenter l’Algérie aux JO 2024. La boxeuse espère ainsi offrir à son pays une première médaille olympique en boxe féminine. Mais la situation s’est compliquée lorsque la première adversaire, Angela Carini, a abandonné le ring après seulement 46 secondes face à une adversaire visiblement trop puissante. Il va sans dire que cet avantage physique, attribué à des niveaux élevés de testostérone, confère à Kelif un net avantage sur ses concurrentes.
Today, Angela Carini had her Olympics dreams shattered by Imane Khelif, a male boxer.
It is suspected that he BROKE HER NOSE.
Don’t let this pass quietly. MEN SHOULD NOT BE ALLOWED TO BEAT WOMEN FOR SPORT.
SAVE WOMEN’S SPORTS. pic.twitter.com/i5GMdgWrwb
— Hazel Appleyard (@HazelAppleyard_) August 1, 2024
Les critiques de Marguerite Stern
Parallèlement, la militante Marguerite Stern qui a publié en 2024 “Transmania : enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre” conjointement avec Dora Moutot. a exprimé son désarroi face à la gestion de cette polémique par son propre camps où la nuance semble avoir disparue. En effet, notre auvergnate, qui n’est pourtant pas connu pour être pro-trans, a critiqué le manque de précision dans le débat, en affirmant :
« Je suis relativement atterrée par le manque de précision de mon propre camp. Et j’ai l’impression que le grand public ne comprend rien. Bien sûr qu’Imane Kelif n’a rien à faire chez les femmes. Mais ne confondons pas trans et intersexes… quand vous êtes intersexe, vous avez une pathologie de naissance qui vous impose une forme de dualité ; quand vous êtes trans, vous choisissez volontairement de modeler votre corps pour qu’il atteigne cette dualité. »
Je suis relativement atterrée par le manque de précision de mon propre camp. Et j’ai l’impression que le grand public ne comprend rien.
Bien sûr qu’Imane Khelif n’a rien à faire chez les femmes.
Mais ne confondons pas trans et intersexes… quand vous êtes intersexe, vous avez… pic.twitter.com/gywyAdaECg
— Marguerite Stern (@Margueritestern) August 1, 2024
Marguerite Stern a avancé que Imane Kelif pourrait souffrir de dysgénésie gonadique 46XY, une condition médicale caractérisée par la présence d’une vulve et de gonades indifférenciées dans le bassin. Cette pathologie pourrait expliquer un profil physique et hormonal plus proche de celui d’un homme que d’une femme. Toutefois, Stern précise qu’il s’agit là d’une hypothèse, soulignant qu’elle n’a pas vérifié les détails médicaux de Kelif :
« Cela reste une hypothèse car je ne suis pas allée voir ce qu’elle a dans le pantalon. Dans tous les cas, cette personne n’a pas transitionné. Apporter de la nuance et éviter de considérer Imane Kelif comme n’importe quel homme n’empêche pas de dénoncer sa présence dans cette compétition. »
🚨L’ignoble campagne de calomnie et de haine que subit Imane Khelif est sans précédent et ne tient sur aucune preuve médicale ou biologique.
Bien que nous trouvons ça lunaire d’écrire ces lignes : Imane est une femme, elle est née femme, comme le prouve la photo ci-dessous.… pic.twitter.com/pRg7VJOR9f
— Algérie Football Média 🇩🇿 (@DZFOOTBALLDZ) July 31, 2024
Un homme qui transitionne pour devenir une femme subit une transformation complète de son identité de genre et de son corps par des interventions médicales, tandis qu’une femme souffrant d’hyperandrogénie a des niveaux élevés d’hormones masculines, comme la testostérone, mais conserve son sexe de naissance et son identité de genre.
Le contexte culturel
Pour le reste, il semble très peu probable, voire impossible, que le gouvernement algérien autorise une athlète transgenre à représenter le pays. Rappelons que l’Algérie est un pays où l’islam est la religion majoritaire et où l’homosexualité, ainsi que l’identité de genre trans, ne sont pas reconnues.
C est simple, on tente de dire que c est une cronstruction, cependant le genre est quelque chose qui est inscrit dans nos gènes.
Un simple test adn pourrait permettre de savoir si cette boxeuse a un cromosome X ou Y, et fin de l histoire.
Dans tout les cas je pense que cette polémique est voulu…