
Alexandra, une personne intersexe, témoigne de son opposition à l’idéologie transgenre dans une interview vidéo diffusée dans l’émission « Contre discours sur les questions de genre » produite par Femelliste et présentée par Dora Moutot et Marguerite Stern.
Alexandra explique que, contrairement aux personnes transgenres, elle n’a pas choisi d’être différente, mais que la nature lui a imposé une dualité. Elle déplore le fait que les personnes intersexes soient souvent instrumentalisées par l’idéologie transgenre et que celles qui ne sont pas en accord avec cette idéologie n’aient jamais la parole dans les médias.
Dans cette interview, Alexandra revient sur son parcours de vie atypique et les difficultés qu’elle a rencontrées en raison de sa naissance contrariée.
« Je suis une personne intersexe, ce qui veut dire que je suis née avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux normes binaires de genre. Je ne suis pas une femme, mais je ne suis pas non plus un homme. Je suis quelque chose d’autre, quelque chose de différent », explique Alexandra. « Contrairement aux personnes transgenres, je n’ai pas choisi d’être différente. La nature m’a imposé une dualité, mais ce n’est pas de mon fait. Je ne me sens pas marginale, je ne veux pas être marginale. Je veux juste être moi-même. »
Cette interview est également une confirmation des informations de Faits & Documents : Alexandra explique en effet que c’est Françoise Noguès-Macron, la mère du président Macron, était chargée du suivi des trans à l’Assurance Maladie. Au passage, Alexandra révèle avoir été missionnée par Laurence Auzière pour sauver le soldat « Brigitte »…
« J’ai eu une dérogation qui m’a été accordée par la référente du Conseil national, le docteur Françoise Macron-Noguès. Il faut le dire, c’est la mère du président actuel. Elle a fait un travail faramineux et a suivi toutes sortes de générations de personnes comme moi. Elle accordait des subventions pour que nous ayons accès aux meilleurs spécialistes, pour que nous prenions notre temps et pour que nous ne soyons pas marginalisés dans la vie de tous les jours. »
« J’ai promis à une de mes voisines qui s’appelle Laurence Auzière, la fille de Brigitte Macron, de dire un mot. Je trouve que ce que l’on fait subir à notre première dame est tout simplement honteux et intolérable. Il faut comprendre que si on ne respecte plus l’exécutif, l’institution, c’est la porte ouverte à n’importe quoi. D’ailleurs, j’ai proposé à son avocat de faire une plainte conjointe pour dénoncer cette utilisation de pathologie lourde et handicapante pour en faire un sujet d’humiliation, de moquerie, de dérision. Moi, par rapport à Brigitte Macron, je dis que c’est scandaleux et que ça n’a pas lieu d’être et j’espère que la justice va faire un geste qui soit exceptionnel et un geste qui explique bien aux gens que ça n’a pas lieu d’être. »
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