« Des gens considèrent que le sexe biologique n’a pas d’importance et que le genre est quelque chose qui peut être construit, déconstruit, et est une construction sociale. Cette position philosophique là, je ne la partage pas, comme des millions de Français . »
Alexandre Portier, ministre délégué à l’Éducation nationaleL’idéologie n’a pas sa place à l’Ecole. Les déconstructeurs doivent en être tenus à l’écart. pic.twitter.com/xTKW5sgSHy
— Alexandre Portier (@APortier69) December 2, 2024
La théorie du genre au cœur du débat
La ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, a réagi fermement aux critiques concernant le projet de programme sur l’éducation sexuelle. « Ce programme, je le pilote, et la ligne de ce programme, c’est la ligne du ministère. Il n’y a pas de théorie du genre dans ce programme », a-t-elle insisté jeudi 28 novembre. Cette déclaration fait suite aux critiques de son propre ministre délégué à la Réussite scolaire, Alexandre Portier, qui avait estimé que le projet de programme n’était « pas acceptable » et devait être « revu ».
Anne Genetet a précisé que le programme est « très clair », « progressif », « adapté à tous les âges » et permet d’apprendre des notions fondamentales telles que le respect, le consentement, et la compréhension des différences entre filles et garçons. Elle a martelé que la théorie du genre n’existe pas, ni dans le programme ni ailleurs, en marge d’un déplacement à Marcq-en-Barœul (Nord).
La place des parents et les critiques des sénateurs
Les sénateurs LR, ainsi que diverses associations et parents, ont exprimé leurs préoccupations concernant ce programme. Parmi les points les plus critiqués figurent la place des parents dans l’éducation sexuelle de leurs enfants, le respect des étapes de maturité des enfants, et la notion de consentement. Les parents, reconnus comme les premiers éducateurs, ne sont pas mentionnés dans le programme, ce qui soulève des questions sur leur rôle. De plus, l’introduction de concepts tels que l’identité de genre dès la 6e et la manière dont la sexualité est abordée à différents niveaux scolaires suscitent des inquiétudes.
🎙Anne Genetet affirme « qu’il n’y a pas de théorie du genre » mais, à longueur de journée, on nous explique qu’un homme peut être enceint, que le sexe est un construit social et que la dichotomie mâle/femelle est une fabrication de l’esprit.
Nous sommes devant une idéologie… pic.twitter.com/FeC8IPoDen— Philippe de Villiers (@PhdeVilliers) December 2, 2024
Les associations militantes et leur influence
Un autre point de controverse concerne les associations agréées par le ministère pour intervenir dans les écoles. Certaines de ces associations ont un agenda militant, ce qui pose la question de leur influence sur l’éducation sexuelle des enfants. Des contenus controversés, tels que des discussions sur la pornographie, la prostitution et la transidentité, ont été constatés sur des sites agréés par le ministère, ajoutant à la polémique. La question de savoir si l’État doit imposer une moralité sexuelle à la place des parents reste au cœur du débat, avec des divergences profondes sur la vision anthropologique de la sexualité et l’éducation à la non-violence et à la non-discrimination.
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