Le collectif a reçu de graves témoignages :
« La dame a demandé si on savait ce que c’était qu’un pédophile, c’est un synonyme de gay et homosexualité »
« Dans l’autre classe de CM2, ce n’était pas bizarre, ils n’ont pas parlé et fait le dessin au tableau pour expliquer comment on fait des enfants »
« On leur avait parlé de ‘pédophiles’, ‘comment faire l’amour’, ‘qu’une fille peut être un garçon, chacun son choix' »
« J’ai appris qu’une maman qui voulait des explications s’était fait crier dessus par la directrice qui l’aurait menacée de signalement ou plainte car le programme est obligatoire, que c’est important de savoir ce qu’est un pédophile. On a l’impression que si on cherche à dialoguer avec la directrice, ça peut se retourner contre nous. C’est triste, on n’a plus notre mot à dire pour l’éducation et la sécurité de nos enfants. »
« Pourtant, la directrice avait dit en début d’année qu’il n’y avait aucun changement au programme, que l’éducation à la sexualité en primaire était des fake news sur les réseaux sociaux. »
Qu’en est-il de la prévention contre les abus lorsqu’un enfant de 10-11 ans, dans sa confusion après avoir entendu ce vocabulaire et vu ces dessins d’adultes, comprend qu’un pédophile est comme un « homosexuel » ? Nous avons ici l’exemple le plus flagrant : ces séances rendent les enfants encore plus vulnérables.
L’association Union Fait La Force et le collectif Parents En Colère ont envoyé un courrier suivi le 25 juin. Une copie électronique a été envoyée à la mairie de la commune pour le périscolaire, l’IEN, l’IGESR, la DGESCO, CRISP, le conseil départemental de l’EN, la Fédération de parents d’élèves, les députés et sénateurs, le Défenseur des Droits, le Procureur de la République de Lille, le Procureur Général de Douai et le Préfet du Nord, députés et sénateurs.
De plus, un courrier de rappel à la loi a été envoyé à tous les établissements scolaires de France et d’Outre-mer, cosigné par plus de 70 collectifs, associations, professionnels de la Santé et du Droit de France, de Belgique et d’Allemagne. L’objectif de cette initiative sans précédent est de mettre fin à la mise en œuvre des séances d’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle (EVARS) pour tous, en faisant appel au pouvoir décisionnaire des chefs d’établissement et en démontrant l’illégalité de ces séances face aux lois de protection de l’enfance.
Les auteurs du courrier espèrent que le personnel enseignant se conformera au respect des lois établies par crainte de poursuites, et que cela mettra fin aux séances en milieu scolaire qui portent atteinte à la sphère privée et à l’intimité des mineurs. Ce courrier, qui sert d’outil juridique de protection, est à diffuser largement en attendant le lancement des actions à la prochaine rentrée 2024.
Contactez le collectif Parents en colère sur leur site internet.
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