Daniel Cohn-Bendit : « Quand une petite fille de cinq ans vous déshabille, c’est fantastique, c’est un jeu érotico-maniaque… »

Les propos polémiques de Daniel Cohn-Bendit, évoquant des expériences émotionnelles et sexuelles avec des enfants dans un contexte éducatif anti-autoritaire, refont surface et relancent le débat sur les limites de l’éducation et des discours publics.

mise à jour le 28/12/24

Des déclarations de 1975 et 1982, réexaminées en 2015, continuent d’alimenter le débat public.

Lors de l’émission littéraire animée par Bernard Pivot, Daniel Cohn-Bendit avait prononcé des propos immondes sur sa relation professionnelle avec des enfants âgés de quatre à six ans. Il avait notamment décrit une situation en ces termes :

« La sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique, faut être honnête. J’ai travaillé auparavant avec des gosses qui avaient entre quatre et six ans. Quand une petite fille de cinq ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique, c’est un jeu érotico-maniaque… » Daniel Cohn-Bendit, Apostrophes le 23 avril 1982

Daniel Cohn-Bendit, alors écrivain et figure politique influente, venait de publier un ouvrage intitulé Le Grand Bazar dans lequel il relatait des expériences personnelles liées à son rôle dans une école alternative où il écrivait :

« Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : « Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m’avez choisi, moi, et pas les autres gosses ? » Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. »

Plus tôt, en 1975. Daniel Cohn-Bendit avait déjà tenus ce genre de propos lors d’une interview accordée à la Radio Télévision Suisse (RTS), alors qu’il travaillait dans une crèche en Allemagne. À cette occasion, il avait évoqué ses interactions avec des enfants. Le thème de cette émission, diffusée le jour-là, portait sur « À l’école du sexe. Comment on apprenait à faire l’amour dans les classes de Suisse romande. »

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