Tristan Edelman explique que les Jeux Olympiques servent de prétexte pour le pouvoir afin d’asseoir sa puissance. À l’instar des cathédrales de l’Ancien Régime, les événements sportifs et culturels sont récupérés pour glorifier le pouvoir en place. Les JO, en particulier, sont un moyen pour les élites de se retrouver, de passer des contrats et de renforcer leurs liens, tout en bénéficiant d’une énorme publicité et de sponsorings.
L’auteur souligne que les Jeux Olympiques sont financés par le contribuable, mais les bénéfices vont aux entreprises privées. Cette « nationalisation des pertes et privatisation des gains » est un schéma récurrent qui montre la fusion entre les intérêts privés et l’État. Tristan Edelman compare cette situation à un fascisme moderne, où le pouvoir utilise des événements comme les JO pour imposer un régime de terreur et de répression.
Son livre « Opération JO » invite à rire de cette réalité grotesque, tout en réfléchissant aux rapports de force et à l’ingénierie sociale qui se cachent derrière ces événements.
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