
Nicolas Bauer, chercheur associé à l’ECLJ (le Centre européen pour le droit et la justice), a rappelé que cette réforme touchait au respect de la vie et de la dignité humaine. Il a également souligné que son ONG agissait auprès des institutions internationales et européennes pour défendre ces valeurs.
Blanche Streb, docteur en pharmacie et directrice de la formation et de la recherche à l’Alliance VITA, a quant à elle insisté sur l’importance de l’accompagnement des personnes en fin de vie. Elle a rappelé que l’Alliance VITA proposait des formations pour les professionnels de santé et les bénévoles afin de les aider à accompagner les mourants dans la dignité.
Enfin, Estelle Bailbe, pharmacienne à Lyon et signataire de la tribune publiée dans Le Figaro contre la réforme de la fin de vie, a expliqué les raisons de son opposition. Elle a notamment évoqué le risque de dérives vers le suicide assisté et les difficultés éthiques que poserait l’administration de la piqûre létale pour les professionnels de santé. Elle a également rappelé que la France était l’un des rares pays à ne pas autoriser l’objection de conscience pour les professionnels de santé sur cette question.
Pas encore de commentaire sur "Fin de vie : Des professionnels de santé s’opposent à la légalisation de l’euthanasie en France"