Élections

Déception de l’UPR aux élections européennes : François Asselineau analyse les résultats

Les élections européennes ont donc eu lieu dimanche dernier et le parti de l'Union populaire républicaine (UPR) a connu une déception avec un score de 1,02% des suffrages exprimés. Son président, François Asselineau, a tenu à faire un bilan de ces élections et à donner son analyse sur cette déception.

mise à jour le 11/06/24

Déception de l’UPR aux élections européennes avec 1,02% des suffrages, malgré une campagne dynamique et une notoriété en hausse.

François Asselineau a tout d’abord tenu à remercier les militants et les donateurs qui ont contribué à la campagne électorale du parti. Il a également souligné que la campagne de l’UPR a été reconnue comme étant dynamique et de qualité. Cependant, le parti s’attendait à un score bien plus élevé que celui obtenu. Cette déception est d’autant plus grande que le parti avait connu une augmentation de sa notoriété et que l’idée de sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, portée par l’UPR, est de plus en plus populaire.

François Asselineau a ensuite analysé les résultats de l’UPR dans le détail. Le parti a connu des scores en progression dans les départements d’outremer et dans certains départements ruraux de France. Cependant, les grandes villes ont été une déception pour l’UPR, avec des scores inférieurs à ceux espérés. Le président de l’UPR a évoqué la possibilité de magouilles ou de problèmes dans le dépouillement des bulletins de vote dans ces villes, mais il a également reconnu que le parti devait s’interroger sur les raisons de cette contre-performance.

« Les Français sont allés voter Bardella comme ils vont acheter du Nutella. »
François Asselineau

Bien que l’UPR ait mené une campagne dynamique et de qualité, le parti a été victime du « vote utile » à ces élections européennes. De nombreux électeurs sympathisants de l’UPR ont choisi de voter pour d’autres partis, tels que le Rassemblement national ou La France insoumise, dans l’espoir de faire barrage à la majorité présidentielle ou d’envoyer un signal fort à Bruxelles. Le président de l’UPR a regretté cette situation, estimant que le « vote utile » était une stratégie à court terme qui ne permettait pas de construire une véritable alternative politique sur le long terme.

« Je ne crains pas le suffrage universel, car les gens voteront comme on leur dira. »
Alexis de Tocqueville

Enfin, François Asselineau a également évoqué l’impact de la dissolution de l’Assemblée nationale sur les partis politiques, en particulier sur l’UPR. Selon lui, cette décision va favoriser les grands partis, qui ont les moyens humains et financiers de se réorganiser rapidement pour les élections législatives anticipées. En revanche, les partis plus petits, comme l’UPR, ne pourront pas se permettre de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions, faute de ressources suffisantes. Il prédit une large victoire du RN et la nomination de Jordan Nutella Bardella au poste de premier ministre, ce qui ne changera rien à la triste situation de notre pays.

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