Chaque année, lors de la conférence annuelle de l’AIPAC, des personnalités politiques américaines de tous bords font acte de présence. Cette tradition est devenue un passage obligé pour les candidats à la présidentielle, qu’ils soient démocrates ou républicains. Hillary Clinton, Barack Obama, Joe Biden, Donald Trump et bien d’autres ont tous montré patte blanche à cette occasion.
Depuis sa création dans les années 1950, l’AIPAC n’a cessé d’accroître son influence aux États-Unis, devenant l’un des lobbies les plus puissants du pays. En 2024, l’AIPAC prévoit de dépenser 100 millions de dollars pour influencer la primaire démocrate. Cette organisation a pour objectif de privilégier les liens entre les États-Unis et Israël, à n’importe quel prix.
Face à cette puissante organisation, peut-on imaginer un candidat aux élections qui ne soutiendrait plus la politique coloniale israélienne ? L’AIPAC a déjà montré sa capacité à influencer les résultats électoraux, comme en témoigne la défaite de Cori Bush, une pro-Palestine, face à Wesley Bell dans le Missouri. L’AIPAC avait investi 14 millions de dollars pour soutenir le candidat centriste.
Dans une vidéo de 1980, le futur Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé sans détour que son pays contrôlait le Sénat et le Congrès américain grâce à la puissance du lobby juif. En France, le lobby pro-israélien est représenté par le CRIF, où Élisabeth Lévy racontait que les ministres s’y faisaient réprimander et obéissaient aux injonctions de ces derniers.
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