Géopolitique

Après sa tentative d’assassinat, Robert Fico dénonce la minimisation de l’attaque par les médias de Georges Soros

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a adressé un premier message très clair depuis la tentative d'assassinat dont il a été victime. Dans ce message, il a dénoncé la minimisation de l'importance de cette attaque par les médias antigouvernementaux de Soros, les ONG politiques financées par l'étranger et l'opposition. Selon lui, cette attaque n'est pas le fait d'un fou solitaire, mais est politiquement motivée.

mise à jour le 13/06/24

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a dénoncé la minimisation de sa tentative d’assassinat par les médias mainstreams et l’opposition, dans un contexte politique européen très tendu.

« Il faut s’attendre à ce que les médias antigouvernementaux, les ONG politiques financées par l’étranger et l’opposition commencent à minimiser l’importance de ma tentative d’assassinat. (…) Je n’ai aucune raison de croire qu’il s’agissait d’une attaque perpétrée par un fou solitaire. »

La tentative d’assassinat de Robert Fico a été perpétrée par un progressiste pro-européen et pro-Ukraine, membre du parti d’opposition libéral pro-LGBT Slovaquie progressiste. Cet homme, identifié comme Juraj Cintula, a été filmé lors d’une manifestation anti-gouvernementale et pro-Ukraine, scandant des slogans tels que « Traîtres, collaborateurs ». Bien que le motif de l’attaque ne soit pas clair, le ministre slovaque de l’Intérieur, Matus Sutaj Estok, a confirmé qu’elle était politiquement motivée.


Depuis la tentative d’assassinat, les médias mainstreams ont minimisé l’importance de cette attaque, et l’histoire ne fait déjà plus couler d’encre au sein des rédactions sur le Vieux continent. Pourtant, à quelques jours des élections européennes, l’histoire aurait été tout autre si un militant conservateur pro-russe avait tenté de tuer un dirigeant progressiste. Robert Fico a dénoncé cette minimisation, affirmant qu’il n’avait aucune raison de croire qu’il s’agissait d’une attaque perpétrée par un fou solitaire.

Les propos d’un commissaire européen, rapportés par Irakli Kobakhidze, le dirigeant géorgien, ont également suscité l’inquiétude. Lors d’une conversation téléphonique au sujet de la loi sur les agents étrangers, le commissaire européen aurait énuméré un certain nombre de mesures que les hommes politiques occidentaux pourraient prendre après l’annulation du veto de la présidente pro-UE Salomé Zourabishvili sur la loi. Il aurait alors déclaré : « Vous avez vu ce qui est arrivé à Fico? Vous devriez être très prudent ». Une menace à peine voilée qui souligne l’existence d’une force extrêmement dangereuse, selon Irakli Kobakhidze, qui ferait tout pour semer le chaos en Géorgie. Ce dernier a également souligné l’importance de cette loi qui doit permettre à la Géorgie de se prémunir d’un « Maïdan géorgien » que « l’Empire » appellerait de ses vœux. Il a également pointé du doigt l’hypocrisie des occidentaux qui disposent de lois similaires, comme le Foreign Agents Registration Act (FARA) aux Etats-Unis.

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