
Un accord généreux jeté aux oubliettes
L’histoire avait pourtant bien commencé. Trump et son équipe avaient prévu la signature d’un accord stratégique sur les ressources naturelles ukrainiennes. Une belle opportunité pour l’Ukraine de bénéficier d’investissements américains et de se poser en partenaire économique incontournable. Le secrétaire au Trésor Scott Bessent et son homologue ukrainien étaient prêts, les documents attendaient sur la table. Tout était réglé… jusqu’à ce que Zelensky décide de tout remettre en question.
Selon Jennifer Jacobs de CBS News :
« Trump avait bien l’intention de signer l’accord sur les minéraux aujourd’hui… Les deux présidents allaient s’asseoir et clamer haut et fort leur succès à la tribune. Les responsables ukrainiens ont contacté de hauts responsables de la Maison Blanche, désireux de remettre l’accord sur les rails. Mais cela n’arrivera pas aujourd’hui, me dit-on. Trump n’est pas disposé à discuter davantage avec Zelensky aujourd’hui. Les responsables américains pensaient que les négociations seraient beaucoup plus difficiles avec Poutine et aujourd’hui, ils n’arrivent pas à croire que c’est Zelensky le problème, en formulant des demandes extrêmes. »
Mais voilà, l’invité ukrainien a eu une soudaine illumination : et si on demandait encore plus ?
L’erreur fatale : Exiger l’impossible
Dans un moment de bravoure mal placée, Zelensky a soudain décidé d’exiger une chose impensable : l’envoi de troupes américaines en Ukraine. Une demande qu’il savait parfaitement inacceptable pour Trump. Le résultat ? Un arrêt net des négociations, une conférence de presse annulée et une voiture déjà prête pour expédier Zelensky hors de la Maison Blanche.
Le sénateur Lindsey Graham, pourtant soutien traditionnel de l’Ukraine, n’en revenait pas :
« La façon dont il a géré la réunion… était tout simplement excessive. Je ne sais pas si nous pourrons à nouveau faire des affaires avec Zelensky. »
Même le secrétaire d’État Marco Rubio était en état de choc, comprenant que le président ukrainien venait de saborder une opportunité en or. Et pour couronner le tout, Trump ne s’est pas privé d’afficher son mécontentement publiquement :
« Zelensky a exagéré… Il a manqué de respect aux États-Unis d’Amérique dans son précieux Bureau ovale. Il pourra revenir quand il sera prêt pour la paix. »
Présente lors de cette rencontre explosive, l’ambassadrice ukrainienne aux États-Unis, Oksana Markarova, était visiblement embarrassée et écœurée par les propos de Zelensky. Exaspérée, elle n’a pu cacher son malaise, la tête enfouie entre ses mains.
Ukraine’s ambassador to the US Oksana Markarova’s reaction to the clash between Trump and Zelensky. pic.twitter.com/jva0QWJnHB
— KyivPost (@KyivPost) February 28, 2025
L’instant Téléréalité : Trump humilie Zelensky en Direct
Le spectacle fut si saisissant que le journaliste russe Vladimir Kornilov n’a pas hésité à le comparer à une émission de téléréalité :
« Personne ne se souvient qu’un invité étranger ait été publiquement expulsé de la Maison Blanche. Trump a renvoyé Zelensky chez lui sans accord ni nourriture. »
L’ironie du sort, c’est que Zelensky, ancien comédien et habitué du showbiz, s’est retrouvé dépassé par un Trump bien plus aguerri aux coups de théâtre. La comparaison avec l’émission « The Apprentice » n’a pas tardé à surgir. Elon Musk, toujours prompt à dégainer une phrase assassine, a ironisé sur X :
« Zelensky a été renvoyé de son poste par intérim. »
Un camouflet monumental qui a laissé l’Ukraine plus isolée que jamais.
Une désillusion qui laisse des traces
Dès la fin de la rencontre, les conséquences ne se sont pas fait attendre. Le département d’État américain a brusquement mis fin au financement de plusieurs projets en Ukraine, notamment la restauration de son réseau énergétique. Une décision qui a mis en colère de nombreux responsables ukrainiens, incapables de comprendre comment une négociation aussi prometteuse a pu virer au fiasco en quelques minutes.
Selon un document obtenu par NBC News, les États-Unis ont également stoppé un programme d’aide au secteur financier ukrainien. Un fonctionnaire anonyme de l’USAID l’a admis avec amertume :
« Nous ne verrons pas où cet argent est allé au cours des dernières années. »
En plus de mettre fin au projet de sécurité énergétique de l’Ukraine, l’USAID réduit également considérablement sa présence en Ukraine.
Trump a également annulé une conférence de presse avec Zelensky qui était prévue plus tard dans la journée.
L’ancien Président russe Medvedev a réagi à l’altercation :
« Trump a dit la vérité en face au clown cocaïnomane pour la 1è fois : le régime de Kiev joue avec la troisième guerre mondiale. Et le porc ingrat a reçu une bonne claque de la part des maîtres de la porcherie ».
En d’autres termes, les Américains en ont assez de signer des chèques en blanc à un pays dont le leader est incapable de négocier intelligemment.
Un soutien qui s’effrite
Même les habituels défenseurs de l’Ukraine commencent à prendre leurs distances. Piers Morgan, journaliste britannique influent, a déclaré après l’incident :
« Le seul vainqueur de cette bataille, c’est Vladimir Poutine. »
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán s’est empressé de féliciter Trump pour avoir « défendu la paix », une déclaration qui en dit long sur l’isolement croissant du président ukrainien.
En coulisses, beaucoup envisagent sérieusement un scénario de remplacement. Le général Valeri Zaloujny, ancien chef de l’armée ukrainienne et rival potentiel de Zelensky, est d’ailleurs en discussions avancées avec Londres. L’idée d’un changement de leadership en Ukraine fait son chemin.
Un destin sombre d’un Président Dépassé : Zelensky
Malgré le naufrage diplomatique, Zelensky s’accroche et tente de garder la face :
« Cette décision doit être prise uniquement par le peuple ukrainien. »
C’est beau, mais cela ressemble davantage à une tentative désespérée de sauver son poste qu’à une déclaration sincère. Car la réalité est là : même ses soutiens traditionnels le lâchent un à un, tandis que ses partenaires ukrainiens ne cessent d’appeler la Maison-Blanche pour sauver l’accord sur les terres rares, évalué à plusieurs milliards de dollars.
Ce voyage devait être un moment fort de la présidence de Zelensky. Il est devenu son plus grand désastre. Il pensait jouer un coup de poker face à Trump, mais il s’est retrouvé avec une main perdante avant même d’avoir misé.
Désormais, son avenir semble scellé. L’Ukraine, elle, devra composer avec un soutien américain en chute libre. Et pendant ce temps, Vladimir Poutine observe, sans même avoir eu besoin d’intervenir, son adversaire s’effondrer tout seul.
Comme l’a dit Trump, écrivant sur Truth Social à la suite d’un échange tendu : la prochaine fois, Zelensky devra venir « prêt pour la paix »… s’il y a encore une prochaine fois.
Analyse de la conférence de presse entre Trump et Zelensky par Richard Hanania : ce qui s’est réellement passé
J’ai regardé l’intégralité de la conférence de presse entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Contrairement à la majorité des spectateurs qui n’ont vu que les dix dernières minutes marquées par la tension, les 40 premières minutes offrent un tout autre contexte, bien plus nuancé.
Un échange initialement calme et structuré
Pendant près de 40 minutes, la discussion s’est déroulée sans accroc. Zelensky a tenté d’aller au-delà des termes de l’accord négocié, tandis que Trump adoptait une posture plus prudente, répétant fréquemment « On verra bien » lorsqu’on l’interrogeait sur des engagements concrets.
Zelensky a fermement réaffirmé son refus de négocier avec Vladimir Poutine, insistant sur le fait que la Russie devrait payer pour la guerre. Trump, de son côté, a qualifié le conflit de tragédie affectant les deux camps, ce à quoi Zelensky a répliqué avec fermeté en soulignant que la Russie était l’agresseur.
Malgré ces désaccords, Trump a clairement indiqué que les États-Unis poursuivraient leur aide militaire. Il ne restait plus qu’à Zelensky à rester mesuré quelques minutes de plus pour que l’accord soit finalisé.
Le tournant : Vance entre dans la discussion
Le moment décisif est survenu lorsque Trump a souligné que les déclarations trop agressives à l’égard de Poutine compliquaient toute négociation. À ce stade, J.D. Vance est intervenu pour rappeler que les insultes de Joe Biden envers le président russe n’avaient rien apporté de concret.
Jusque-là, la dynamique entre Trump et Zelensky était restée stable. Mais lorsque Vance a pris la parole, Zelensky a changé d’attitude et s’est mis à l’interroger directement, avec une agressivité croissante. Il a notamment repris son argument selon lequel Poutine ne respectait jamais les cessez-le-feu, insinuant ainsi que toute discussion était inutile. Ce fut le point de rupture.
L’escalade et l’implosion de l’accord
En quelques instants, la discussion a viré à la confrontation. Plutôt que de maintenir une approche diplomatique, Zelensky a décidé de défier Vance sur ses positions. Cela a conduit à la dispute que tout le monde a vue, éclipsant les échanges plus constructifs qui avaient précédé.
Ironiquement, Zelensky était à quelques minutes de sécuriser un accord et de garantir de nouveaux engagements de la part de l’administration Trump. Mais en prenant la dispute sur un terrain émotionnel et en s’opposant frontalement à Vance, il a tout fait capoter.
Le point soulevé par Vance ne visait pas directement Zelensky, mais plutôt Biden et les médias américains, qu’il accusait d’adopter une posture trop moralisatrice dans le conflit. Pourtant, cette remarque a profondément heurté Zelensky, déclenchant ainsi la polémique.
Un coup dur pour Zelensky et l’Ukraine
Jusqu’à présent, j’avais une opinion plutôt positive de Zelensky. Mais cet épisode met en lumière un manque de contrôle émotionnel et une maladresse diplomatique préoccupante. En l’espace de quelques minutes, il a non seulement compromis un accord crucial, mais il a aussi fracturé sa relation avec l’administration Trump.
Désormais, l’Ukraine se retrouve dans une position délicate. Avec un soutien américain plus incertain que jamais, la question d’un changement de leadership pourrait bien se poser à Kiev.
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