Retour au réel : Trump sème la panique au Wokistan

Donald Trump a publié une série de décrets supprimant les programmes fédéraux de diversité, d'équité et d'inclusion, en faveur des femmes, des minorités ethniques et des personnes LGBTQ+. Les réactions des « élites » ne se sont pas fait attendre.

mise à jour le 25/01/25

Donald Trump : « C’est une politique officielle des États-Unis, le fait qu’il n’existe que deux genres, homme et femme, et aucun homme ne pourra participer à des compétitions de sport féminin. »

Une Église plus démocrate qu’épiscopale

Budde, l’évêque de Washington pro-LGBT (prénom Mariann et/ou Edgar) a sévèrement sermonné Donald Trump : « Il y a des enfants gays, lesbiennes, transgenres de familles démocrates, républicaines ou indépendantes, dont certains craignent pour leurs vies. » En vain, car il a aussitôt suspendu les salariés des programmes de diversité, tout en se lançant dans une charge violente contre l’évêque, sur sa plateforme Truth Social.

Réserver les prix féminins aux femmes, quelle idée !

À son tour Hollywood l’a défié en décernant à Carlos Gascón (ou Karla Sofía) l’oscar de la meilleure actrice. Le film Emilia Perez a reçu treize oscars. Normal. L’histoire : celle d’un homme « qui va devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être ». Cannes avait déjà donné à Carlos le prix d’interprétation… féminine, bien sûr. La presse est unanime (à part Les cahiers du cinéma) : « Le réalisateur signe un film immense, visuellement époustouflant et extrêmement profond » (Le Parisien).

Rupture entre wokisme et réalité

Les Mexicains ont-ils jugé frivole le personnage principal d’Emilia Perez — un narco mexicain transgenre — par rapport à la crise humanitaire dans leur pays (30 000 homicides par an et 100 000 disparus liés à la narco-violence) ? En tout cas La réalité a finalement pris le dessus : l’audience n’a pas été à la hauteur des critiques et des récompenses officielles.
Le jour même des oscars, Trump déclarait à Davos, devant un parterre de grands patrons : « C’est une politique officielle des États-Unis, le fait qu’il n’existe que deux genres, homme et femme, et aucun homme ne pourra participer à des compétitions de sport féminin ». Après ce bref retour au réel, il est passé aux vrais sujets : taux d’intérêt, taxes à l’importation et prix du pétrole.

Le wokisme : diviser pour mieux régner

À la veille du Forum économique mondial de Davos en 2020, Oxfam avait révélé que les 1% les plus riches du monde possédaient plus du double de la richesse de 92 % de la population mondiale. Oxfam précisait : « Une minorité d’hommes blancs se taille la part du lion au détriment du plus grand nombre, à commencer par les femmes et filles. » Il aurait été plus avisé d’écrire tout simplement « Une minorité d’individus se taille la part du lion au détriment du plus grand nombre. » Sinon on pourrait déduire que les femmes aux cheveux frisés sont plus pauvres que les blondes et même encore plus que les hommes. Tout cela pour éviter les mots « argent » et « classes sociales » ? Financée par le milliardaire George Soros, l’association Oxfam n’a pas trop le choix du vocabulaire ni de la pensée qui va avec. La réalité reprenant toujours le dessus, Klaus Schwab, malgré ses principes d’inclusion et de diversité, a été accusé d’avoir licencié une femme qui avait déclaré être enceinte. Il aurait aussi fait pression pour imposer le port de robes serrées et l’embauche de salariées jeunes et agréables à regarder.

La Belgique est frileuse

La chaîne francophone belge RTBF a été la seule au monde à diffuser le discours inaugural de Donald Trump avec un « léger décalage pour prendre le temps de l’analyse ». Pourquoi ? Parce que Trump avait « tenu des propos racistes, d’extrême droite, xénophobes et d’incitation à la haine ». Précision de la chaîne : il « n’était pas question de censure ». Ouf ! on aurait vraiment cru. Un bip avait-il été prévu pour masquer les termes bannis ? On ne sait pas, mais l’intention y était.

Avis de tempête sur la France

Malgré l’invitation à Notre-Dame de Paris, Trump n’a pas invité Emmanuel Macron à son investiture. Bernard Arnaud, lui, l’a été. De là à penser qu’il est le vrai « patron » de la France… Brigitte avait décrit Emmanuel comme « extrêmement blessé », voire « meurtri » par les réseaux sociaux. À son tour, après l’annonce de « révélations » à venir de Candace Owens, elle non plus « ne va pas très bien ». Tandis que nos humoristes d’État insultent assez vainement Elon Musk, les Macron mettent donc en vente leur villa du Touquet.

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