
La liberté de parole, oui, mais pas pour tout le monde. Guillaume Meurice qui s’était attaqué à Netanyahou a été licencié. Plusieurs humoristes de France Inter sont partis pour marquer leur solidarité et leur refus de la censure. Pas Charline Vanhoenacker. Elle sait à qui elle peut s’en prendre sans risquer de perdre son travail. Et elle en rajoute. C’est triste.
🔴Charline Vanhoenacker (@franceinter) sur le service public :
« Thierry Breton c’est Che guevara »
« Elon Musk est un gros connard… »
« Trump s’est coincé une couille dans le slibard »Allô l’@Arcom_fr ? La neutralité du service public, c’est en option ? pic.twitter.com/yI0n4Mpu9Y
— Observatoire du journalisme (Ojim) (@ojim_france) January 19, 2025
À l’égard d’Elon Musk, elle a précisé le lendemain de l’investiture de Trump : « nazi » et « gros connard de fasciste ». Pour ses prochaines interventions, il ne lui reste plus qu’à réutiliser « antisémite », « complotiste », « antivax ». Un vocabulaire bien pauvre, quand notre belle langue française en comprend tant d’autres à remettre à l’honneur pour qualifier une humoriste domestiquée porteuse de plateaux (télé) : tocarde, flagorneuse, gourgandine, puterelle, coureuse de remparts… Richard Gotainer nous en offre un florilège que Larousse et Littré, pas plus que Boudard et Simonin, ne se risqueraient à désavouer.
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