
« Certains de mes adversaires ont pensé que mon traité était un pamphlet contre le sexe féminin, et que j’étais misogyne. Ceci est vraiment tout à fait stupide. Car en vérité je combats pour la cause du sexe féminin contre ceux qui lui font du tort, et je me bats contre l’intellectualisme exsangue, et contre ce libéralisme qui se méprend et conduit à une sinistre comédie d’égalitarisme.
Les vrais misogynes sont les « féministes » qui voudraient supprimer la différence des sexes. En combattant ceux-ci, je ne me bats pas non plus contre les femmes, car si elles cèdent aux tentations et s’enthousiasment sottement pour la « femme nouvelle », c’est justement qu’il leur manque la prudence et le discernement nécessaires pour savoir ce qu’elles font ; elles n’arriveraient à rien non plus si les hommes n’étaient pas derrière elles, pour leur souffler leurs idées. »
Dr. Paulus Julius Moebius, De la débilité mentale physiologique chez la femme (1898)
« – Voyons, ma chère, voyons ! calmez-vous ! Si les femmes savaient tout ce qu’elles perdent avec leurs pleurnicheries ! Il faut qu’un homme soit un saint pour, les voyant blessées, ne pas avoir envie de les blesser davantage. Mais je suis ce saint. Bien que… Une femme doit sans cesse être éclairée (je veux dire : il faut qu’on soit toujours à lui expliquer quelque chose), éclairée, ménagée, consolée, dorlotée, apaisée. »
Henry de Montherlant, Les jeunes filles (1936)
« Vous avez été en Amérique ces temps-ci ? Ça va plus du tout : New York est devenu une jungle, pas moyen de sortir après 8 heures du soir, on se drogue, on s’étripe, la Maffia fait la loi (…). Et au Vietnam, j’ai vu toute une armée tomber dans l’héroïne, l’ennui et le désespoir.
À cause des bonnes femmes, à cause du matriarcat américain. À cause de la « Mom » toute-puissante. Quand une civilisation devient femelle elle est gravement malade. Les Etats-Unis en donnent la preuve : les films, les livres qui nous viennent des U.S.A. sont remplis de cette haine avouée ou inavouée. Allez voir le film Un frisson dans la nuit, lisez le Couple d’Updike, Portnoy et son complexe, mais surtout Un rêve américain, de Norman Mailer. Rojack, son héros, tue sa femme puis sodomise la bonne. Il se donne une excellente excuse : « Toutes les femmes, dit-il, sont des meurtrières. » Il ne fait donc qu’exercer son droit de défense. Les policiers complices l’aident même à foutre le camp au Mexique. Car ils pensent au moment où pour sauver leur peau, ils devront tuer leurs bonnes femmes.
Tous les mâles américains tremblent devant les femmes totems, les femmes tabous, les femmes castratrices, ces dévoreuses, et rêvent des supplices auxquels ils pourraient les soumettre. Comme l’esclave enchaîné, en regardant son maître se pavaner devant lui, rêve de lui faire la peau. Ce sont elles qui leur ont donné le goût du meurtre. Ce sont elles qui ont rendu cinglés tous les hommes américains, ce sont ces calamités qui veulent débarquer chez nous, dans notre bonne vieille Europe où ça ne va déjà pas si bien. »
Jean Lartéguy, Lettre ouverte aux bonnes femmes (1972)
« Qu’elle fasse des enfants ou qu’elle imite l’homme par des créations culturelles, le destin de la femme semble donc être invariablement voué à la “reproduction” ! »
Alain Soral, Vers la féminisation (1999)
« Dans la bouche d’une femme Non n’est que le frère aîné de Oui. »
Victor Hugo, Lucrès Borgia (1833)
« Le défaut de presque toutes les femmes auteurs est qu’elles veulent être hommes, et que, ne pouvant le devenir, pas plus par l’intelligence que par le sexe, elles retombent au-dessous de la femme. »
Pierre-Joseph Proudhon, Amour et mariage (1876)
« Je ne suis certes pas hostile au mouvement féministe, à l’émancipation de la femme, mais n’exagérons rien. On a trop longtemps traité la femme en esclave et on n’a que trop tardé à lui reconnaître certains droits, mais de là à la considérer comme l’égale de l’homme, à la traiter comme telle, il y a loin. Ni moralement ni physiquement, elle ne peut prétendre à cette égalité et l’émancipation ne doit se faire que dans la mesure de nos mœurs, de nos usages, je dirai même des préjugés de notre édifice social. »
Emile Zola, Gil Blas (2 août 1896)
« Le travail des femmes est une calamité, un mal social. Une femme entrée honnête et sage dans un atelier ne tarde pas à se dépraver, étant sans cesse en butte aux séductions des ouvriers qui l’entourent. »
Le délégué de la Chambre syndicale de la Typographie parisienne, 4ème Congrès de la CGT (Rennes, 1898)
« Le tort que font les femmes en travaillant : (…)
Tort fait à la femme : quand une femme travaille par choix, elle tend à perdre quelque chose de sa féminité. Cela dépend bien sûr du genre de travail. Certains emplois sont plutôt féminins : secrétaires, commis de bureau, infirmières, institutrices et beaucoup d’autres. Dans ces cas, il y a moins de danger qu’elle perde ses qualités féminines. Mais toute femme qui travaille, qui apprend à se suffire à elle-même et qui est capable de le faire sans l’aide des hommes, développe de l’indépendance, ce qui signifie une perte de la qualité féminine de dépendance.
Certains emplois sont plutôt masculins : en sciences, dans l’industrie, en politique, en génie et dans les domaines techniques. Certains autres sont vraiment masculins : travailleurs métallurgiques, pilotes d’avion, chauffeurs de camion, policiers et plusieurs autres. Une femme doit développer des attitudes masculines si elle veut réussir dans ces travaux et c’est tout aussi vrai dans les emplois d’administrateurs où la femme doit cultiver des qualités de leadership, d’efficacité et de responsabilité à répondre aux exigences de son travail. Quand ces choses arrivent, la féminité diminue. Les femmes qui occupent des positions supérieures nieront certainement la véracité de ce fait puisqu’elles sont habituellement les dernières à remarquer une perte de leur féminité ; mais ce qu’on observe dans la réalité prouve indéniablement qu’il y a perte de féminité. »
Helen B. Andelin, L’univers fascinant de la femme (1963)
Retrouvez « Considération sur les femmes » d’Arthur Sapaudia en cliquant ici. Article publié sur le site internet d’Arthur Sapaudia.
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