Suzette Sandoz, femme et fière de l’être, n’a jamais ressenti de jalousie ou d’envie envers les hommes. Cette juriste, professeure de droit et personnalité politique suisse, a grandi dans une famille où chacun respectait l’autre, sans se poser de questions sur le genre. Pour elle, la destruction du genre est troublante car elle aboutit à une désécurisation de la personne :
« La destruction du genre est quelque chose de très troublant, car cela conduit à une réelle insécurisation de la personne. Si les individus se sentent insécurisés, cela engendre des troubles, du désordre, et nécessite un pouvoir fort pour y remédier. Je pense que cela fait inconsciemment partie d’une recherche de pouvoir. »
Suzette Sandoz reconnaît que le questionnement sur l’identité a toujours existé, mais qu’il est maintenant plus accepté d’en discuter, que notre société a évolué positivement en reconnaissant la pleine qualité des personnes, indépendamment de leur tendance. Cependant, elle s’interroge sur la nécessité de provoquer cette insécurité chez les gens et s’inquiète de cette volonté de créer le malaise chez les jeunes.
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