Il est important de noter que la nomination d’Eric Dupond-Moretti en tant que Garde des Sceaux a été rendue possible grâce à l’intervention de Brigitte Macron, la Première Dame elle-même. Au départ, Emmanuel Macron avait promis à Dupond-Moretti qu’il serait reconduit à son poste après sa réélection, mais des tensions existaient avec d’importants magistrats de l’époque. Cependant, Brigitte Macron a réussi à sauver son allié politique, et il a été reconduit à l’Élysée, malgré des accusations de prise illégale d’intérêt.
Mais le passé d’Eric Dupond-Moretti en tant qu’avocat a été marqué par des controverses plus sombres. Surnommé « l’ogre du Nord », il a été accusé d’avoir discrédité la parole de 12 enfants victimes de viol en les intimidant et en les interrogeant pendant de longues heures, aboutissant à des conclusions controversées. Ces enfants, au lieu d’être traités en tant que victimes, ont été placés dans le box des accusés, créant une inversion accusatoire et une torture psychologique pour eux.
Ces affaires ont suscité une vive polémique en France, avec des conséquences tragiques. Par exemple, dans l’affaire Denis Mannechez, où le terme « inceste consenti » a été utilisé par Dupond-Moretti, où l’accusé a ultérieurement assassiné sa propre fille. Le rôle de l’avocat dans cette affaire a suscité la colère et le ressentiment des victimes, qui estiment qu’il n’a pas fait son devoir de les défendre correctement.
Ces affaires ont mis en lumière la connivence entre Dupond-Moretti et les parties adverses, notamment avec l’avocat de Denis Mannechez. Les verdicts obtenus ont été perçus comme cléments, et des gestes de félicitation entre l’avocat et son client condamné ont choqué l’opinion publique. La confiance envers la justice a été ébranlée, et les victimes se sentent trahies par ceux qui étaient censés les protéger.
Le Média en 4-4-2
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