
Les voitures électriques coûtent 15 % de plus à réparer que les véhicules traditionnels, selon la Sécurité et Réparation Automobile (SRA). Les assureurs sont confrontés à une hausse significative des primes, avec des augmentations de 13 % pour les hybrides et 20 % pour les électriques. Le changement de batterie, par exemple, peut coûter entre 5 000 et 23 000 €, représentant jusqu’à 60 % du prix de la voiture. Même des éléments comme les rétroviseurs ou les phares deviennent prohibitifs en raison de leur design spécifique.
À partir de 2035, tous les véhicules neufs dans l’Union européenne ne devront générer aucune émission de CO2 : c’est le Pacte vert (Green Deal) européen. Certains scientifiques estiment qu’il s’agirait d’une couillonnade. L’Assemblée nationale — qu’on a vu plus docile envers les mesures européennes — a pourtant voté contre l’interdiction des moteurs thermiques en 2035, ce lundi 17 février 2025. La plupart des 577 députés étant en week-end prolongé, ils n’étaient que 34 pour sauver le moteur thermique : 28 RN, 2 du parti de Laurent Wauquiez, 1 du groupe de Gabriel Attal (eh oui !), 2 du parti d’Eric Ciotti et 1 non inscrit. Les 30 soutiens du Pacte Vert appartiennent à la « gauche » et aux partis macronistes.
La loi des mobilités du 24 décembre 2019 (Art. 73, II, 2e) interdisait déjà les moteurs thermiques, mais seulement à partir de 2040. Moyennant 30 000 euros, le cabinet d’avocats Dentons (américain et chinois) en avait rédigé les motifs avant le vote.
Quant au projet d’application du Pacte Vert européen, il repart à la case Sénat, mais sans son article 35 interdisant les moteurs thermiques dès 2035. A charge pour le Sénat de le réintroduire bien profond, si le gouvernement sait se montrer convaincant.
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