André Bercoff, souvent perçu comme un dissident opportuniste, a une nouvelle fois révélé son penchant pour le courant dominant. Sur une récente publication sur X, Bercoff, connu pour ses louanges envers Israël, s’est mis à glorifier la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.
Ce qui a particulièrement choqué, c’est la manière dont Bercoff, animateur de Sud Radio, a qualifié de « légères facilités woke » ce que de nombreux spectateurs considèrent comme un spectacle outrageux et offensant envers le Christ, une prestation « sataniques » contre les chrétiens du monde entier. Cette déclaration n’a pas manqué de susciter des réactions virulentes dans les commentaires de sa publication.
Les critiques rappellent à Bercoff que la dissidence à temps partiel n’est pas une option viable. En oscillant constamment entre des positions contradictoires, il finit par dévoiler sa véritable nature à ses partisans. Cette incohérence est perçue comme une trahison par ceux qui avaient confiance en lui pour porter une voix véritablement dissidente.
Rappel :
Le journaliste de Sud Radio, André Bercoff, qui chante « Israël vivra, Israël vaincra » lors d’une fête avec l’association KKL (Le Fonds national juif – fonds pour la création d’Israël)
C’est ça le journalisme ? C’est la victoire d’Israël sur Gaza ? pic.twitter.com/0FtHfHgwcK— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) December 10, 2023
Il travaille de plus en plus du chapeau, ce vieux schnock !
Après son allégeance avec l’état néonazi hébreu, voilà qu’il la ramène encore !?
Merci Marcel de montrer enfin le vrai visage de Monsieur Bercoff l’imposteur…
UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE ! Espérons…
Cette cérémonie d’ouverture des JO 2024 a généré les usuels commentaires autorisés : flamboyante, inouïe, si ça et si ce… mais il ne faut pas s’attacher à la succession de tableaux et défilés, l’essentiel est ailleurs. Dans le pourquoi.
Le 18 juin 1940, les allemands vainqueurs de la plus prestigieuse armée du monde, d’un pays qui avait émerveillé l’Univers et fondé les bases du monde tel que nous le connaissons (connaissions…?), imposaient une marche triomphale sur les Champs Élysées de leurs troupes. Tout était chorégraphié avec soin, les moyens humains, financiers et militaires ne manquaient pas et les spectateurs approuvaient, contre eux mêmes, par leur seule présence, le triomphe d’une idéologie au sommet de sa gloire, de sa force et de sa domination absolue. Filmé sous tous les angles, diffusé de par le monde, tout était dit et consommé. Il n’y aurait plus d’après autre que celui exposé. Le 26 juillet 2024, c’est le message diffusé et quel meilleur signe que la sainte parole de Jacques Attali exprimant sa certitude que dans 10 ans cet excès écœurant, ces outrances gratuitement offensantes témoigneraient de l’avènement de l’âge nouveau, le leur. N’a t’il pas déclaré dès le lendemain pour asseoir l’idée de l’inéluctable : « dans 10 ans (…) ces transgressions seront devenues naturelles et banales et elles ne choqueront plus personne (…) ouverture vers la liberté. (…) Ce qui s’ouvre ici est une période où la France aura ouvert une voie »
Pourquoi comparer ces deux époques si éloignées dans le temps et dans l’esprit à premier abord ? Pas évident de trouver des connexions entre ces grands blonds marchant au pas de l’oie sur des musiques martiales (façon Garde Républicaine…?) avec la joyeuse pride de 2024. Bien entendu l’homosexualité inondait les classes dirigeantes nazies et la nuit des longs couteaux a jeté de la lumière sur cette donnée, un pouvoir oligarchique battait son plein et la guerre avait commencé… Mais surtout et essentiellement, le but recherché était le même : DÉPRIMER.
En effet un être, une population, déprimé, perd sa confiance dans son jugement. Il renonce à se dresser au nom de ses valeurs puisque celles qu’il abhorre lui intime la soumission et le silence . Les médias bien dressés et omniprésents contreforts du pouvoir en place (bien loin du galvaudé contre-pouvoir au fort…), leur rappelle la totale adhésion des autres, de tous les autres. Comment ne pas se sentir seul et impuissant ? Ils iront chercher des gens parfaitement opposés dans leur cœur et sélectionneront les propos les plus mièvres pour « valider » cette cérémonie. « Il y avait de belles choses », « j’ai aimé ça en particulier », « Oui c’était un peu tendancieux mais… », « Quand même quel imaginaire » !, etc. Appuyé par des sentences ultimes telles que : « ça fait rager l’extrême droite » ou « bouleversant hommage à la diversité ».
En fait c’était simplement déprimant pour la quasi totalité de la population, enivrant pour les quelques dizaines de milliers d’organisateurs et de servants du système bien en place qui oppresse la majorité, le sens commun et les valeurs absolues de l’Homme. Pour servir qui ? quoi ? Un monde sous tutelle de puissants accapareurs des richesses sociales, financières et politiques à leur profit exclusif.
Mais ce 18 juin 1940, a contrario est retenu comme le démarrage officiel de la résistance au mal, à la destruction, à la mise en esclavage, par la grâce d’une déclaration mythique, l’Appel du 18 Juin. Embellie certainement, instrument de contre-propagande évidemment, mais signe que la victoire des puissants, des élites corrompues n’est pas une fatalité contre le cœur et l’âme des hommes. Nous gagnerons demain et ça commence aujourd’hui.
Olivier FIELD