Selon l’avocat David Guyon, le rôle du Parlement dans l’engagement des forces armées françaises est moins important que prévu. Avant 2008, il ne faisait que ratifier des interventions déjà en cours. Bien que la révision de l’article 35 en 2008 ait amélioré le contrôle, son efficacité concrète est remise en question. De plus, les accords de défense peuvent engager la France dans des conflits armés sans approbation légale préalable. Ainsi, malgré des alliances militaires, la France pourrait se retrouver impliquée dans une guerre mondiale sur plusieurs fronts, y compris avec des puissances nucléaires.
Concernant l’Ukraine, un accord bilatéral de coopération en matière de sécurité pourrait entraîner la France dans un conflit direct avec la Russie, mais les termes de cet accord demeurent ambigus quant à l’étendue de l’engagement de la France envers l’Ukraine.
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