Covid-19 : la bureaucratie au centre de la fraude

Dans ce quatrième épisode de la série, Décoder l'éco analyse le moteur même de la fraude : l'utilisation de codes par les hôpitaux de façon à produire les « bonnes » statistiques.

mise à jour le 01/07/22

Le premier épisode a démontré qu’il n’y a eu aucune hécatombe nulle part en Europe, ni en 2020, ni en 2021. Le deuxième épisode a conclu qu’il n’y a pas eu la saturation hospitalière annoncée et le troisième épisode qu’il n’y a pas non plus eu un « déferlement » de malades. Il y a eu bien moins de malades comptabilisés que pendant les épisodes dit grippaux du passé.

La corruption par les chiffres

Beaucoup de statistiques ont justifié l’arrêt de l’économie et des libertés par l’idée qu’une grave épidémie avait lieu. Comment définissent-elles les malades, afin de les compter ? Quelle codification ? A partir de quelles données administratives ? Nous vivons une épidémie de « cas » entretenue par les fameux « tests » qui n’ont pas de rapport avec la moindre maladie. À partir d’une définition frauduleuse, il ne reste plus qu’à compter. Et le tour est joué !


Informatiser, c’est contrôler financièrement

Jean Castex a établi les codes dans les hôpitaux avec la tarification à l’acte (T2A) qui a remplacé le budget global. La mise en place de ce système de codes (entre 1991 et 2007) a abouti à rembourser l’hôpital en fonction de chaque acte. Informatiser l’hôpital en décidant de plus ou moins bien rembourser certains actes, c’est prendre le contrôle des parcours de soins. Ce ne sont plus les médecins et les directeurs qui déclarent telle ou telle maladie, mais l’OMS. Elle définit les cases (classification internationale des données) et décide quelles sont les maladies reconnues. Ses liens avec les laboratoires (Fondation Gates, Gavi) sont connus. Quant à l’encodage, ce ne sont pas les médecins qui le font — la fraude est ainsi plus discrète. La cause d’hospitalisation est définie administrativement en fonction du remboursement et non de la réalité sanitaire.

De l’arnaque de la grippe à celle du covid-19

Du temps où Roselyne Bachelot était ministre de la Santé, les statistiques grippales truquées ont été destinées à vendre des vaccins inutiles contre la grippe A H1N1 (rapport du Sénat). Il y a 3,5 millions de personnes qui ont des difficultés respiratoires surtout l’hiver. Codées en grippe (codage OMS), cela peut donner l’impression d’une épidémie. Le comptage Covid-19 a repris le même système qui mélange diverses maladies respiratoires toutes codées Covid, ce dernier étant mieux remboursé que la grippe. L’hiver 2020-2021, la grippe a disparu… Déclarer qu’un malade a le covid, c’est se donner la possibilité de ne pas le traiter. Le malade est le grand oublié du système industriel de la santé.

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