Compte rendu de la garde à vue d’Alain Soral : « Je suis en première ligne pour combattre le sionisme et le judaïsme politique. »

C’est dans une vidéo postée sur YouTube, qu’Alain Soral considère cette arrestation comme une preuve de l’escalade de la répression qu’il attribue à une « oligarchie sans frontières ». Il affirme que son opposition à ces groupes puissants en Occident mène aujourd’hui à des sanctions sévères, y compris la prison. Durant l’interrogatoire, les autorités suisses se sont concentrées sur des déclarations faites dans des vidéos diffusées entre 2019 et 2024, cherchant à établir une incitation à la haine, principalement dirigée contre des figures politiques françaises de confession juive.

« Ils ont saisi tous mes papiers et tous mes carnets, tous mes ordinateurs, mon téléphone portable. Ils m’ont dépouillé absolument de tout ce qui me permet d’écrire, de produire et de travailler. »

Soral persiste et signe

Fidèle à son style, Soral maintient qu’il assume l’entière responsabilité de ses propos, refusant de désigner d’autres collaborateurs. Il critique le caractère international de l’enquête et l’alliance supposée des forces de l’ordre suisses avec des intérêts politiques étrangers.

« Le chef de l’enquête m’a interrogé durant 4 h pour me faire justifier de tous les propos que j’avais tenus en vidéo par des films télégrammes depuis 2002, entre 2019 et 2024. Il y avait absolument tout et je dirais même n’importe quoi. Ma ligne a été de tout assumer, de ne donner aucun autre nom d’aucun de mes collaborateurs en disant que de toute façon, c’était moi le président et que j’assumais tout »

Il fait également allusion à la « lutte finale » qu’il pense inévitable, face à ce qu’il perçoit comme une tyrannie grandissante.

« Donc il faut que je me prépare à être, à me hisser à la hauteur de mon destin, c’est-à-dire à assumer d’être un résistant et un opposant en période de dictature et à me tenir debout jusqu’au bout, à continuer à incarner cette lutte de résistance, cette lutte de libération, quoi qu’il en coûte. C’est tout ce que je peux dire. Et j’ai compris hier, en quelques minutes, que mon destin a une nouvelle fois basculé. […] Je vais incarner au plus haut niveau en Suisse ce combat de résistance et de lutte contre les deux tyrannies que sont le sionisme et le judaïsme politique. Puisque les deux choses sont inséparables, il faut arrêter de tricher sur les mots. Et puis aussi la tyrannie LGBT. « 

Réactions et conséquences

L’arrestation de Soral en Suisse met en lumière les tensions internationales autour de la liberté d’expression. La Suisse, traditionnellement vue comme un refuge neutre, semble avoir pris une position ferme contre les propos de Soral, alignée avec une tendance globale de soutien inconditionnel à Israël.

« On voit bien qu’il y a quand même une ligne directrice aujourd’hui qui commande en Suisse, c’est quand même visiblement comme tout l’Occident collectif, un soutien très inconditionnel à Israël, accusations d’antisémitisme pour tous. […] De toute façon, je pense qu’on en est plus là avec ce qui se passe à Gaza depuis des mois et avec le monde entier qui commence à se révolter et à comprendre ce que c’est que le sionisme et tout ce qu’il y a derrière. Je pense qu’on est dans une période de lutte finale, dans une période de basculement où il faut absolument assumer sa position et que c’est dans ces périodes de basculement et de fin de cycle que les choses deviennent les plus violentes. Et c’est ce qui se passe pour moi. « 

Perspective future

Alain Soral voit son avenir marqué par une série de persécutions et de sanctions. Il dénonce la volonté des autorités de faire de lui un exemple, soulignant la modification législative en France visant à durcir les peines pour les infractions similaires. Il conclut en réaffirmant sa détermination à poursuivre son combat, malgré les obstacles juridiques et personnels qui se dressent devant lui.

« Voilà, je rappelle que l’état d’Israël est un Etat terroriste dès l’origine et tout ça est parfaitement démontré. Ce qui fait que moi, mon travail, je le dis, ce sera de profiter de cette tribune qui est un tribunal pour faire le travail de pédagogie intégralement. Et pour ça, j’en appellerai au spécialiste de la question. On en a de nombreux parmi nous et je me tiendrais face à à ces minorités tyranniques comme représentant d’une certaine majorité qui voudrait incarner le bon sens et la morale. […] Voici la démonstration éclatante de ce que je dis depuis 20 ans maintenant, parce que je rappelle que ça fait 20 ans que je suis persécuté par les mêmes. Tout ça, aujourd’hui se voit de façon éclatante à Gaza et l’épreuve de vérité est là. «