Un drame a eu lieu en Cisjordanie occupée vendredi dernier. Mohammed Al-Tamimi, un enfant de 2 ans et demi, a été tué par une balle tirée par l’armée d’occupation israélienne. L’enfant se trouvait en voiture avec son père devant leur maison du village de Nabi Saleh lorsque des soldats israéliens ont ouvert le feu. Son père, touché à la poitrine a été hospitalisé, ses jours ne seraient pas en danger.
La mort de Mohammed al-Tamimi a suscité l’indignation et la tristesse dans son village. Sa mère, Marwa al-Tamimi, a déclaré lors de ses funérailles que son fils était « un enfant merveilleux » aimé de tous. La dépouille du garçonnet, enveloppée dans un drapeau palestinien et surmontée d’une couronne de fleurs, a été transportée à travers son village sous les yeux des soldats israéliens qui bloquaient l’une des principales entrées.
Marwa al-Tamimi a appelé à un procès international pour mettre fin aux violences quotidiennes qui touchent les enfants et les familles palestiniennes. Depuis le début de l’année, au moins 156 Palestiniens ont été tués dans des violences liées au conflit israélo-palestinien.
HEART-BREAKING: A Palestinian mother carries the body of her 2-year-old son, Mohammed Al-Tamimi, who died yesterday from wounds sustained a few days ago by Israeli occupation forces. pic.twitter.com/Y6331jGePb
— PALESTINE ONLINE 🇵🇸 (@OnlinePalEng) June 6, 2023
Après avoir accusé les palestiniens d’être les auteurs de la mort du petit garçon, l’armée israélienne a exprimé ses regrets pour les dommages causés aux non-combattants dans un communiqué officiel. Elle s’est engagée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. Cependant, les enquêtes menées par Tsahal sur des incidents impliquant des soldats blessant des Palestiniens ou leurs biens aboutissent rarement à des inculpations ou des poursuites. Selon les données analysées par l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme Yesh Din, entre 2017 et 2021, seulement 21,4 % des plaintes ont donné lieu à une enquête. Sur les 248 enquêtes menées, seules 11 ont abouti à une mise en examen, soit un taux de 0,87 %.
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