Agression d’un petit-neveu de Brigitte Macron : prison ferme de 12 et 15 mois contre deux hommes

mise à jour le 08/06/23

Lundi 15 mai. Peu après l’interview d’Emmanuel Macron au 20 Heures de TF1, le petit-neveu de la première dame rentre à son domicile, au-dessus de la chocolaterie familiale. Il est alors molesté par des participants d’une manifestation (bien sûr non déclarée !) Déjà, le 22 mars, l’extrême droite avait frappé à Saint-Brévin-les-Pins. Le maire avait vu ses voitures et une partie de sa maison incendiées. Maintenant c’est à la pâtisserie Trogneux qu’on s’en prend. La violence atteint le sommet de l’État !


Réponse politique unanime. La première dame s’indigne : « J’ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire. » « J’ai eu peur pour la France (…) On n’arrive à rien par la violence », avait-elle déjà déclaré en 2019 à propos des Gilets Jaunes. François Ruffin, député LFI de la Somme, connaît bien la famille Trogneux : « Ces faits sont graves et inadmissibles. On ne défend pas la démocratie en s’attaquant à un chocolatier. » Le député Renaissance (ex-LREM) Karl Olive s’emporte : « De pire en pire ! Et maintenant, la famille du président de la République. Ça suffit ! »

Voici les prévenus :
Florian C., 20 ans, est un travailleur handicapé. Condamné à plusieurs reprises pour viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans et dégradations de biens SNCF. Illettré, il se dit journaliste sur… TikTok, mais à la recherche d’un emploi. Il est condamné à 24 mois de prison dont 12 mois ferme, avec maintien en détention. « Il est un peu perdu, il se dit « bon, j’ai pris douze mois pour une claque ». C’est quelqu’un qui a un parcours de vie, une enfance qui a été violée dans tous les sens du terme et qui a été volée », explique son avocat qui poursuit : « Il a une certaine violence en lui qu’il aurait aussi exprimée dans une manifestation pour la défense des petits trains électriques. »

Adrien, 22 ans, a des difficultés pour lire et écrire. Comme Florian, il a été plusieurs fois condamné. Son Q.I. dépasse 60. C’est le cerveau.

Yoan L. est SDF. Sous curatelle. Déjà condamné pour violence sur conjoint ou ex-conjoint, menaces de mort. Il a refusé l’expertise psychiatrique demandée par le tribunal. « On manifestait devant la chocolaterie Trogneux parce que leurs chocolats sont trop chers », a-t-il expliqué à la barre. Il écope de 30 mois d’emprisonnement dont 15 mois avec sursis et maintien en détention.

Gérald Darmanin sait d’où vient la violence qui a frappé à la pâtisserie Trogneux : des slogans « Macron assassin » lors de manifestations contre la réforme des retraites. Il a trouvé la solution : « En tout, 11 000 policiers et gendarmes seront déployés à la prochaine manifestation, dont 4 000 à Paris pour assurer la sécurité des manifestations et garantir le droit de manifester. »

Les 60 millions de mauvais citoyens qui n’ont pas écouté leur président lundi 15 mars, ont été en revanche pleinement informés de l’agression du petit-neveu de sa femme. Le président, attaqué dans ce qu’il a de plus cher — sa famille —, est lui-même victime de cette vague de violence. Or Emmanuel Macron est un défenseur de la paix. Pour cela il envoie missiles et formateurs d’avions de chasse. Et croyez bien que cela ne lui fait pas plaisir.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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