Face à un arrêté préfectoral daté du 31 décembre 2024, interdisant ses représentations prévues Porte d’Issy, la justice a rappelé que la liberté d’expression n’était pas une faveur, mais un droit fondamental. La juge des référés, Mme Topin, n’a pas mâché ses mots : l’interdiction portait « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression ».
Le fondement juridique du jugement
Cette décision repose sur l’article L. 521-2 du Code de justice administrative, qui permet de suspendre une mesure portant atteinte à une liberté fondamentale. Selon la juge, les motifs avancés par la préfecture – des risques de troubles à l’ordre public – n’étaient ni « nécessaires, ni adaptés, ni proportionnés ». Elle souligne : « La présence d’une synagogue à plus d’un kilomètre et le contexte de vigilance accrue du plan Vigipirate ne suffisent pas à justifier une telle interdiction. »
Les accusations : improvisation et polémique
Les arguments du préfet ? Des risques supposés d’« apologie de la haine » et d’« incitation à des discriminations », exacerbés par le caractère improvisé des spectacles de Dieudonné. Mais là encore, la juge a balayé ces présomptions : « Ni l’intitulé du spectacle, ni son thème, ni les projets artistiques de l’intéressé ne révèlent une probabilité forte de la commission d’infractions. »
Liberté d’expression : 1 – Censure : 0
Réduit à un bus de 73 places, le spectacle « Vendredi 13 » devait, selon la préfecture, entraîner de graves troubles. Pourtant, la juge a constaté l’absence de preuves tangibles. Elle a également rappelé que l’humoriste avait déjà été condamné par le passé, mais pour des faits anciens, et que les nouvelles poursuites concernaient des propos tenus dans un article de presse, et non sur scène.
Victoire !!! Nous avons gagné contre la préfecture et fait condamner l’état à me verser 1000 euros. Réservez vos places, j’arrive partout en France. Ils ne nous empêcheront pas de rire de leur médiocrité.
Dieudonné https://t.co/a9q36CKn7x pic.twitter.com/IeDEkEXlSV— Dieudonné Officiel (@MbalaDieudo) January 3, 2025
Une amende pour l’État
En plus de suspendre l’arrêté préfectoral, le tribunal a condamné l’État à verser de 1 000 euros à Dieudonné au titre des frais de justice. Cette sanction financière vient rappeler l’importance de respecter les droits fondamentaux dans une démocratie.
Un message clair à l’État
Cette victoire juridique résonne comme un avertissement. L’État, sous pression d’intérêts divers, semble parfois confondre liberté d’expression et licence de censure. Mais la justice, dans son indépendance, veille au grain. Comme le stipule l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. »
Si certains jugent les propos de Dieudonné provocateurs, la vraie provocation, c’est peut-être de penser que la censure est une solution.
À suivre… Car dans une démocratie digne de ce nom, c’est toujours le dernier mot qui compte.
Plutôt que s’attaquer par divers biais non fondés à l’humoriste Dieudonné, l’Etat au service du sionisme ferait mieux de s’intéresser à ELNET, une entité d’influence installée au coeur du parlement, un lobby juif finançant même des voyages en Israel pour les parlementaires français. Savoir 101 des 666 voyages « déclarés » par les parlemenrtaires, soit 15%. Les nombres ésotériques sont de circonstance. Inutile d’évoquer le CRIIF héritier du l’UGIIF tristement célèbre pour sa collaboration et dénonciation des enfants et adultes juifs sous l’occupation, ses multiples satellites oppressifs sous convert associatif financés par les Français.