Thierry Meyssan aborde l’enjeu du « narratif » occidental sur l’histoire récente. Il explique que les pays occidentaux ont construit un récit de l’histoire qui est souvent biaisé et qui sert leurs intérêts géopolitiques. Il cite l’exemple de la guerre en Irak, qui a été justifiée par des mensonges sur la présence d’armes de destruction massive. Il souligne que ce « narratif » est utilisé pour convaincre le « bas peuple » que l’ordre néo-conservateur le libère, alors qu’il sert en réalité les intérêts des élites dirigeantes.
Il évoque également le livre « Contre-insurrection » de David Galula, qui est considéré comme un ouvrage de référence sur la lutte contre l’insurrection. Il explique que ce livre a été utilisé par les États-Unis pour justifier leur intervention en Afghanistan et en Irak. Il souligne que la théorie de Galula est basée sur l’idée que la fin justifie les moyens, ce qui peut conduire à des violations des droits de l’homme et à une radicalisation des mouvements insurrectionnels.
Thierry Meyssan donne l’exemple du débarquement allié en Normandie pour illustrer sa théorie sur la contre-insurrection. Selon lui, cette opération militaire ne visait pas à libérer la France, mais plutôt à l’occuper et à remplacer l’occupation nazie par une occupation anglo-saxonne. Il cite les mémoires du général de Gaulle pour étayer ses propos et affirme que les États-Unis et le Royaume-Uni avaient même déjà édité une monnaie qu’ils auraient diffusé en France.
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