La propagande vise à convaincre la population que ceux qui s’opposent à la guerre sont des traîtres ou des agents étrangers. Par exemple, pendant la guerre froide aux États-Unis, les communistes étaient accusés de trahison et subissaient des persécutions. Walt Disney, figure emblématique de cette époque, a même dénoncé trois de ses employés lors d’une audition au Congrès.
La propagande redéfinit souvent les termes pour discréditer les opposants. Ainsi, les pacifistes sont parfois qualifiés de communistes ou de terroristes. En France, pendant l’occupation nazie, les résistants étaient qualifiés de terroristes. De même, aujourd’hui, ceux qui appellent à la paix en Palestine sont souvent accusés de soutenir le Hamas et d’être antisémites.
La guerre s’accompagne également d’une perte des libertés publiques. Les syndicats et les mouvements de manifestation sont souvent réprimés, comme ce fut le cas sous Mussolini. La liberté d’expression est également attaquée, avec des journalistes menacés et des médias censurés. La propagande justifie ces mesures en prétendant protéger la population de la désinformation ennemie.
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