En qualifiant leur ennemi de « barbare » ou de « sauvage », les gouvernements cherchent à créer une distinction claire entre les « gentils » et les « méchants ». Cette stratégie permet de justifier des actions militaires, même lorsque celles-ci entraînent des victimes civiles. Par exemple, George W. Bush a utilisé l’expression « axe du mal » pour désigner certains pays, facilitant ainsi l’acceptation de la guerre en Irak par la population américaine.
La propagande va également jusqu’à déshumaniser l’ennemi, le présentant comme inférieur et manipulable. Pendant la guerre froide, le communisme était souvent dépeint comme une idéologie manipulatrice. De même, les interventions militaires en Afrique et au Moyen-Orient ont été justifiées par la lutte contre l’islamisme, en présentant les populations locales comme des victimes à sauver.
Pour mobiliser les populations, la propagande utilise également des mensonges et des éléments déclencheurs. Des histoires de bébés tués ou de bonbons empoisonnés sont souvent inventées pour susciter l’émotion et justifier l’entrée en guerre. Ces techniques permettent de simplifier les conflits et de présenter l’ennemi comme le seul responsable des atrocités, légitimant ainsi des actions militaires encore plus violentes.
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