La propagande de guerre commence souvent par un travail sur le vocabulaire. Les conflits ne sont jamais appelés « guerres », mais plutôt des « événements » ou des « interventions ». Les bombardements deviennent des « frappes » et les victimes sont réduites à des « dommages collatéraux ». Cette manipulation linguistique permet de minimiser l’horreur des actions militaires et de rendre la guerre plus acceptable aux yeux de l’opinion publique.
Un exemple frappant est la guerre d’Algérie, où les Algériens revendiquant leur indépendance étaient décrits comme des « terroristes ». De même, les massacres commis par Israël en Palestine sont de la « légitime défense ». Cette terminologie est proche de celle utilisée par les États-Unis lors de l’invasion de l’Irak en 2003, appelée « opération liberté de l’Irak ».
La propagande ne se contente pas de manipuler le langage. Elle mobilise également des valeurs nobles pour justifier la guerre. Les soldats sont glorifiés comme des héros défendant la liberté, la démocratie ou la civilisation. Cette exaltation de la fierté nationale permet de créer une opposition morale et idéologique entre le « bon » et le « méchant », rendant la guerre plus acceptable.
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