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Pour le bien-être animal, Marco Evaristti laisse trois porcelets mourir de faim lors d’une exposition

Marco Evaristti, artiste plasticien d’origine chilienne et basé au Danemark, franchit une nouvelle fois la ligne rouge avec sa dernière installation, « And Now You Care ». Présentée à Copenhague, cette œuvre met en scène trois porcelets privés de nourriture et d’eau, condamnés à mourir de faim dans une cage fabriquée à partir de chariots de supermarché. Sous prétexte de dénoncer les conditions de l’élevage porcin moderne, l’artiste reproduit délibérément la souffrance qu’il prétend combattre. Une hypocrisie qui soulève l’indignation.

mise à jour le 05/03/25

« L’œuvre » met en scène trois porcelets privés de nourriture et d’eau, condamnés à mourir de faim dans une cage fabriquée à partir de chariots de supermarché.

Une méthode inacceptable pour un message biaisé

Marco Evaristti justifie son installation en invoquant les 25.000 porcelets qui meurent chaque jour au Danemark à cause de l’élevage intensif. Pourtant, son approche est tout aussi cruelle que ce qu’il dénonce. En affamant volontairement des animaux, il ne fait que perpétuer la violence qu’il critique. Sur son compte Instagram, il qualifie son œuvre de « confrontation avec la réalité sanglante des abattoirs », mais en réalité, il se contente d’ajouter une couche de souffrance inutile à un problème complexe.


« À Copenhague, l’artiste Marco Evaristti a organisé une performance dans laquelle il a décidé de faire mourir de faim trois petits cochons. Il souhaite attirer l’attention du public sur le traitement cruel infligé aux animaux et encourager les gens à devenir végétariens. Ce sont les excentricités de l’humanisme moderne. »

Les défenseurs des animaux dénoncent une maltraitance

Animal Protection Denmark, la principale organisation de protection des animaux du pays, n’a pas mâché ses mots. « Nous comprenons ses intentions, mais affamer trois porcelets jusqu’à la mort est illégal et cruel », a déclaré Birgitte Damm, porte-parole de l’organisation. Elle ajoute que la souffrance infligée à ces animaux ne peut en aucun cas être justifiée, même au nom de l’art. Une position partagée par de nombreux défenseurs des droits animaux, qui voient dans cette installation une exploitation cynique de la souffrance.

Un artiste en quête perpétuelle de scandale

Marco Evaristti semble se nourrir de la controverse. En 2006, il avait déjà choqué en créant des boulettes de viande à partir de sa propre graisse, extraite par liposuccion. En 2015, il avait coloré en rose le geyser de Strokkur en Islande, défiant les autorités locales et les règles élémentaires de respect de l’environnement. Sans oublier son projet invitant les spectateurs à mixer des poissons rouges vivants, une œuvre qui avait suscité l’horreur et la colère. À chaque fois, l’artiste semble plus intéressé par le buzz que par le message qu’il prétend porter.


« L’artiste danois Marco Evaristti, qui a encouragé les gens à actionner des mixeurs contenant des poissons rouges, affame maintenant trois porcs sans eau jusqu’à ce qu’ils meurent.
L’« art » ne devrait jamais recevoir de subventions, de financements fédéraux (USAID) ou d’aides des États-Unis, mais c’est le cas. L’art sert aussi au blanchiment d’argent. »

Un manque de crédibilité qui discrédite son message

Si Marco Evaristti cherche à provoquer un débat sur la surconsommation et le bien-être animal, ses méthodes contre-productives ne font que nuire à sa cause. En reproduisant la cruauté qu’il dénonce, il perd toute crédibilité et se marginalise. Pia Kjærsgaard, députée du Parti populaire danois, l’a qualifié sans détour d’« artiste pervers ». Un terme qui semble bien adapté à quelqu’un qui utilise la souffrance animale comme simple outil de provocation.

L’art ne justifie pas tout !

Marco Evaristti continue de se cacher derrière le prétexte de l’art pour justifier des actes moralement répréhensibles. Son installation « And Now You Care » est un exemple flagrant de cette dérive. Plutôt que de sensibiliser le public, il choque et divise, tout en infligeant une souffrance inutile. L’art peut être un puissant vecteur de changement, mais pas au prix de l’éthique et du respect de la vie.

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