Giuseppe Morabito, 61 ans, Bologne, enseignant, mort dix jours après la vaccination. Le procureur : rien d’alarmant.
Sandro Tognati, 57 ans, Cossato, enseignant, décédé le lendemain de la vaccination. Agence nationale de sécurité du médicament (Ansa) : « Jusqu’à aujourd’hui, rien d’inquiétant n’a été signalé au Piémont après la vaccination. Il y a trop d’émotion. »
Vincenzo Russo, 58 ans, Acerra, concierge d’école, mort à Naples quatre jours après la vaccination. Rien ne lie officiellement son décès à l’administration du vaccin.
Annamaria Mantile, 62 ans, enseignante, morte à Naples quatre jours après la première injection d’AstraZeneca. Conclusion de l’autopsie : occlusion intestinale. Rien à voir avec le vaccin.
Giuseppe Maniscalco, 54 ans, maréchal des carabiniers, mort 48 heures après l’injection. Infarctus. L’autopsie conclut que le décès n’a rien à voir avec la vaccination.
Stefano Paterno, 43 ans, Misterbianco, Catane, maréchal de la Marine, mort le lendemain de l’injection. L’autopsie sera faite lundi 15 mars. Quatre personnes seront entendues par le procureur de Siracuse, dont un notable : Lorenzo Wittum, administrateur délégué d’AstraZeneca.
Le gouvernement se veut rassuriste
L’Agence italienne de Pharmacie (AIFA) : « Il faut continuer à croire dans la valeur de ce vaccin. Le rapport entre le bénéfice et le risque reste favorable. Il faut considérer ces événements avec beaucoup de tranquillité et croire en la validité de la campagne de prophylaxie. La préparation d’Astrazeneca peut prévenir la maladie et ses effets graves. »
Pourquoi tous ces morts ? Question complotiste !
L’Italie est en 52e position sur 100 de la perception de la corruption en Europe.
Heureusement l’Agence de Protection Sanitaire (ATS) prépare, dans toutes les régions d’Italie, « une hypothèse de Plan de Prévention de la Corruption » sur 2021-2023. On respire ! se réjouissent les Italiens.
Lundi 15 mars : l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca est suspendue dans toute l’Italie. Ouf !
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2