
Dans sa missive publiée dans la presse régionale, Macron a admis qu’aucun parti n’a remporté une victoire décisive et qu’aucune force politique n’a obtenu une majorité suffisante. Il a suggéré que la majorité absolue pourrait être trouvée dans ce qu’il appelle les « Forces Républicaines », excluant ainsi la France Insoumise (et bien entendu le RN). Cependant, la formation d’une coalition aussi large, allant des socialistes républicains à la droite macroniste, semble être un pari risqué.
⭐ « Après la lettre de Macron, il ne manquerait plus qu’il envoie aux Français cet été une carte postale depuis le Fort de Brégançon, signé BISOUS entre deux séances de JetSki! » Mon édito dans la matinale sur @Tocsin_Media à voir ou à revoir : https://t.co/Aa88oM8JA8 #macron… pic.twitter.com/l9o2J2H4xg
— Nicolas Vidal (@nicolasputsch) July 12, 2024
Les critiques pleuvent de tous les côtés, et la proposition du président du Sénat, Gérard Larcher, de temporiser jusqu’en septembre, pourrait s’imposer faute de solution. Pendant ce temps, la gauche réunie (pour le moment, mais ça ne va pas durer) menace de faire monter la pression, bien qu’elle ne détient pas plus d’un tiers des voix à l’Assemblée nationale.
Dans sa lettre aux Français, Macron tente de faire croire, à travers une distorsion de la réalité, que les électeurs ont en fait voté pour une grande coalition allant de la gauche aux Républicains, une « République en Marche 2.0 » ou un « Nouveau front Macroniste ». Il fait semblant de ne pas comprendre l’inverse de ce qui a été voté, nous plongeant ainsi dans un monde Orwellien. Il persiste dans le déni et refuse d’accepter sa défaite, ce qui équivaut à un coup de force démocratique.
Macron il entre chez toi, fous le bordel dans ta chambre, fous la honte à ses potes, fous le feu à tes livres puis il se casse en vacances aux US et t’envoie une lettre: « hé les gars, rangez la chambre, c’est un vrai bordel »
Un nuisible.— Bruno Gaccio (@GaccioB) July 10, 2024
En résumé, notre cher président explique que le résultat des élections ne lui plaisent pas et qu’il a donc décidé de continuer avec son gouvernement jusqu’à ce qu’on lui présente une coalition qui lui convienne et qui lui obéisse. Il a mis le bordel et c’est à nous de ranger. Une attitude qui frôle la folie.
Tenter de manigancer pour que ceux qui ont été battus conservent le gouvernement, voire même la présidence de l’Assemblée, serait perçu par les Français comme un déni de démocratie. Une approche qui pourrait s’avérer funeste pour le pays.
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