
Son agression par ces policiers, alors qu’il était clairement identifiable et identifié, est une attaque délibérée contre la liberté de la presse. Elle est contraire aux dispositions prévues par le Schéma national de maintien de l’ordre : « La présence des journalistes lors des manifestations revêt une importance primordiale. Elle permet de rendre compte des opinions et revendications des manifestants (…) ainsi que de l’intervention des autorités publiques et des forces de l’ordre ».
Amar Taoualit ne souhaitait pas initialement rendre publiques ces images du 16 mars 2023, mais devant la multiplication des agressions, le média a décidé de les diffuser. D’autres journalistes ont été menacés ou intimidés en faisant leur travail sur le terrain des manifestations contre la réforme des retraites, dont Raphaël Kesslers, Angéline Desdevises, Clément Lanot et Rémy Buisine.
Nouvelle pièce à ajouter au dossier des Brav-M. Cette fois, contre la liberté d’informer, avec l’agression de notre journaliste @TaoualitAmar, délibérément aspergé de gaz lacrymogène le 16 mars.
Voici ses images: pic.twitter.com/PiueA1cViK— Loopsider (@Loopsidernews) March 30, 2023
Le Média en 4-4-2.