Excuse n°1 : Une Mise en Cohérence avec les Pays Voisins
L’amendement déposé samedi souligne que la France, avec Chypre, est l’un des rares pays de l’Union européenne à interdire les jeux de casino en ligne. Cette ouverture vise à aligner le cadre des jeux en France avec celui de ses principaux voisins européens.
Excuse n°2 : La Lutte Contre l’Offre Illégale
Selon une étude commandée par l’Autorité nationale des jeux fin 2023, le produit brut des jeux généré par l’offre illégale des jeux d’argent en ligne en France se situerait entre 748 millions et 1,5 milliard d’euros, représentant entre 5% et 11% du marché global des jeux d’argent. La légalisation des casinos en ligne permettrait de réguler cette offre illégale et de protéger les consommateurs.
Le gouvernement envisage d’autoriser les casinos en ligne pour renflouer les comptes publics
Précisions de @PereiraArthur7 dans le journal d’@abonfillon75 #RTLSoir pic.twitter.com/UpuZdDYpCd
— RTL France (@RTLFrance) October 21, 2024
Réactions des Établissements Physiques
Les établissements physiques craignent des conséquences désastreuses. Grégory Rabuel, président du syndicat Casinos de France et directeur général du groupe Barrière, a alerté sur les risques de fermeture de 30% des établissements et la suppression de 15.000 emplois. Il estime que l’ouverture à la concurrence du casino en ligne entraînera une baisse du produit brut des jeux des casinos terrestres de l’ordre de 20 à 30%.
Les Partisans de la Légalisation Optimistes
Les partisans de l’autorisation des casinos en ligne, quant à eux, estiment que cette légalisation n’affectera pas significativement les casinos terrestres, puisque le marché existe déjà de manière illégale. Ils évaluent les gains potentiels pour l’État à 1 milliard d’euros. Le texte prévoit de taxer les casinos en ligne à 55,6% du produit brut des jeux, soit au même niveau que la catégorie générale des jeux de loterie en ligne.
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