La Première ministre Liz Truss, qui voulait lancer l’arme nucléaire sur la Russie, démissionne… à cause de Poutine !

mise à jour le 21/10/22

La candidate à la succession de Boris Johnson comme chef du gouvernement britannique, Liz Truss, avait déclaré le 23 août 2022 être prête à faire usage de l’arme nucléaire si elle prenait sa place, mais… 44 jours après sa prise de fonction de Premier ministre, son arrogance fait pschitt. Elle démissionne.


C’est la fin des haricots pour la « dangereuse » Liz Truss qui brandissait la menace nucléaire. Une fois Premier ministre, c’est son incompétence qui a explosé aux yeux des Britanniques après avoir provoqué une tempête financière sur les marchés — menant ainsi une politique inverse à ce qu’elle préconisait — isolée jusque dans son propre camp. Alors qu’elle assurait la veille qu’elle resterait au pouvoir, Liz a préféré prendre la poudre d’escampette et annoncé sa démission lors d’une prise de parole ce jeudi 20 octobre 2022 : « Je ne peux pas remplir le mandat pour lequel j’ai été élue par le Parti conservateur. »

Une démission qui n’est pas sans rapport avec la guerre en Ukraine et ses répercussions. En effet les Britanniques cherchent de l’énergie partout où ils peuvent. Or Liz Truss avait cru bon de revenir sur l’interdiction de 2019 d’une technique controversée utilisée pour extraire le pétrole et le gaz de la roche de schiste en injectant de l’eau sous haute pression en profondeur. Les craintes concernant des risques de pollution et de tremblements de terre avaient écarté cette pratique. L’étude commandée par le gouvernement au British Geological Survey, sur les risques de l’extraction du gaz de schiste, n’a pas été concluante par manque de données. La colère des législateurs a grandi après un vote sur la levée de l’interdiction de l’extraction hydraulique de gaz de schiste. Des scènes de chaos se sont produites au Parlement. Et la chute de Liz Truss a été accélérée par la démission mercredi de la ministre de l’Intérieur Suella Braverman.

Pendant que l’Occident sombre dans le néant, que les ministres démissionnent ou sont déconsidérés par les peuples, la Russie de Poutine ne manque pas d’énergie. Elle en a même à revendre, contrairement aux États-Unis (nos alliés) qui préfèrent garder tout pour eux, car rappelez-vous, les patrons américains du gaz de schiste et du pétrole avaient prévenu l’Europe : « On ne vous aidera pas pendant la crise hivernale ». À la bonne heure !

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