La Licra se scandalise d’un tweet de l’ambassade russe en date du 30 septembre qui relaie les propos du président Poutine : « Le président russe Vladimir Poutine : Je veux que les autorités de Kiev et leurs véritables maîtres en Occident m’entendent afin que tout le monde le retienne : les habitants des régions de Lougansk et Donetsk, Kherson et Zaporijjia deviennent nos concitoyens. Pour toujours. »
Suite à ce tweet, la LICRA exige : « Nous demandons la fermeture de l’ambassade de Russie en France, officine de propagande d’un État terroriste. La Russie mène une guerre obéissant à une logique génocidaire. La France ne peut accepter sur son territoire cette entreprise de désinformation criminelle. »
Chose étonnante, la Licra qui dit lutter contre le racisme et l’antisémitisme ne voit rien à redire à l’idéologie profondément antisémite de l’Ukraine, au soutien mémoriel qu’apporte Zelensky au néonazi Stepan Bandera qu’il considère comme un « héros indéniable qui a défendu la liberté de l’Ukraine. »
- Rien sur les Juifs orthodoxes interdits d’entrée dans un supermarché ukrainien lors de la fête de Roch Hachana, le nouvel an juif.
- Rien sur ce que dénonce le rabbin (et journaliste) Mikhail Finkel contre le gouvernement ukrainien pour qui les héros sont Petlioura, qui a tué 200 000 Juifs, le SS Roman Choukhevytch, Stepan Bandera, Iaroslav Stetsko qui a déclaré : “Tous les Juifs doivent être exterminés”, sans oublier Bogdan Khmelnitski, qui a tué 300 000 Juifs.
- Rien sur La maison du tortionnaire ukrainien Viktor Plotnikov : un musée à la gloire d’Hitler.
- Rien sur la destruction des fosses communes et un monument aux victimes juives de l’Holocauste à Lysychansk, Ukraine, décembre 2021.
- Rien sur ce que dénonce Arno Klarsfeld concernant la glorification de l’Ukraine des nationalistes ukrainiens collaborateurs de nazis de Bandera affichée dans les rues de Kiev en 1941 et dont la devise était : « Tes ennemis sont la Russie, la Pologne et les Youpins. »
- Rien sur l’enseignante Marina Batyuk et ses élèves faisant le salut nazi à Lviv en Ukraine. L’enseignante a aussi publié la photo d’Hitler et a écrit qu’il était « un grand homme quoi qu’on en dise ».
À ceux qui ne disent rien, le président Poutine répond « Notre devoir est de garder la mémoire de ceux qui ont écrasé le nazisme […] et de faire tout pour que l’horreur d’une guerre globale ne se répète pas. Je m’adresse aujourd’hui à toute notre armée et aux soldats du Donbass. Vous vous battez pour la patrie et pour votre avenir. Mais aussi afin que personne n’oublie les leçons de l’Histoire. Pour qu’il n’y ait pas de place dans le monde pour les nazis. »
La Licra prétend que « la Russie mène une guerre obéissant à une logique génocidaire », mais, étant dans le camp du Bien, elle n’a pas entendu l’appel au génocide du président ukrainien Zelensky : « Vous serez tués un par un, devenant des boucs émissaires ».
À l’origine de la Licra : le procès de l’assassin juif (Sholem Schwartzbard) d’un dirigeant ukrainien (Symon Petlioura) réfugié à Paris qui se serait rendu coupable de pogroms. Nous conseillons donc à la Licra de dénoncer ce pour quoi elle a été créée en 1927 : le racisme et l’antisémitisme et de quitter le rôle politique que lui fait jouer le Conseil de l’Europe.
Quand allez-vous faire votre travail et dénoncer l’antisémitisme purulent en Ukraine ?
Le Média en 4-4-2.