
Le projet de loi sur l’aide à mourir a été présenté comme une mesure de compassion pour les personnes souffrant de maladies incurables ou en phase terminale. Cependant, certains critiques estiment que cela équivaut à un meurtre légal et que cela pourrait ouvrir la porte à des abus et à une pression sur les personnes vulnérables pour qu’elles mettent fin à leurs jours.
Maître David Guillon explique que le projet de loi prévoit des garanties pour éviter les abus, telles que l’évaluation de la demande par deux médecins indépendants et un délai de réflexion de 15 jours. Cependant, il souligne également que la légalisation du suicide assisté soulève des questions éthiques et philosophiques profondes sur la valeur de la vie humaine et la responsabilité de la société envers les personnes souffrantes.
Il est important de réfléchir aux implications potentielles de cette loi et de considérer d’autres moyens de soutenir les personnes en fin de vie, tels que les soins palliatifs et le soutien psychologique. Nous devons nous assurer que notre société valorise et protège la vie humaine, plutôt que de faciliter sa fin.
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