
Une alliance de gauche pour imposer une vision radicale
Candidat à la primaire interne des Écologistes pour les municipales de 2026, David Belliard mise sur une large alliance de la gauche, allant de La France Insoumise (LFI) à Place publique, le mouvement de Raphaël Glucksmann. « Je ne suis pas un idolâtre de l’union, mais Paris ne se gagne pas seul », explique-t-il. Une stratégie qui vise à rassembler les forces progressistes, mais qui risque de diviser encore davantage une ville déjà fracturée par les politiques de la majorité sortante.
Écologie et wokisme : un projet qui inquiète
David Belliard ne compte pas se limiter à l’écologie, un sujet qu’il a déjà largement mis en avant ces dernières années. « Nous avons beaucoup insisté sur la fin du monde. Il faut maintenant insister sur la fin du mois », affirme-t-il. Parmi ses propositions : un moratoire sur les fermetures de classes, la rénovation des écoles d’ici 2032 et un petit-déjeuner systématique dans les établissements scolaires.
Un bilan écologiste loin de faire l’unanimité
L’élu de 46 ans met en avant les « transformations majeures » réalisées par la majorité sortante, qu’il attribue en grande partie aux écologistes. « Nous avons montré à quel point nous étions aux manettes », se félicite-t-il. Pourtant, ces transformations, comme la piétonisation des voies sur berges ou la réduction de la place de la voiture, ont souvent été critiquées pour leur impact sur les commerçants et les automobilistes. Sans oublier les menaces de mort et les attaques homophobes dont il dit être la cible, une situation qu’il utilise pour justifier son combat, mais qui souligne aussi les tensions que son projet suscite.
Des intentions de vote en demi-teinte
Selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, David Belliard recueille entre 13 % et 15 % des intentions de vote au premier tour. Un score qui le place derrière les candidats socialistes, mais devant la candidate Insoumise Sophia Chikirou. Si ces chiffres montrent qu’il reste un acteur clé, ils révèlent aussi les limites de son projet : une partie des Parisiens semble réticente à voir leur ville devenir le laboratoire du wokisme et de l’écologie radicale.
David Belliard en tête pour la primaire écologiste à Paris
L’adjoint aux transports a remporté le premier tour de la primaire écologiste pour les municipales de 2026 à Paris avec 48 % des voix. Il affrontera Anne-Claire Boux lors du second tour prévu le 23 mars. Cette ingénieure et ex-militante d’Attac et de Greenpeace, mise sur « une approche participative » et promet une « coconstruction avec les citoyens ». Malgré les moqueries sur le faible nombre de votants, Belliard a dominé avec 375 voix. Le scrutin a été marqué par des tensions en amont, notamment avec la tentative de Yannick Jadot de s’imposer sans primaire, avant de se retirer.
Les élections de 2026 seront-elles l’occasion pour les Parisiens de dire stop à cette dérive idéologique ? Réponse dans un an. Une précision : pour être parisien et louer un 50 m2, il faut gagner 4537 euros. Les personnes les plus wokes se retrouvent dans les classes sociales les plus éduquées, et qui se regroupent dans les grandes villes.
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