Le groupe Bilderberg a été fondé en 1954, sous l’égide des États-Unis, par le prince Bernard des Pays-Bas, David Rockefeller, ainsi que d’autres figures influentes et organisations telles que la CIA. L’objectif initial était de renforcer les liens entre l’Europe et les États-Unis face à la menace communiste. Depuis, les réunions se tiennent chaque année dans des lieux différents, toujours à huis clos et sans compte-rendu public. Les participants sont sélectionnés par un comité directeur et invités à titre personnel, sans représentation officielle de leur organisation.
Les sujets abordés lors de ces réunions varient, mais ils tournent souvent autour des questions géopolitiques, économiques et technologiques. Cette année Albert Bourla, PDG de Pfizer, a pu rencontrer Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan, Mustafa Suleyman, PDG de Microsoft AI, et Gerhard Zeiler, PDG de Warner Bros. Quoi d’étonnant à ce que les discussions aient porté sur l’intelligence artificielle, la défense de l’Otan et les menaces biologiques ? Les géants de la finance étaient présents, notamment la Banque européenne d’investissement, la Banque d’Espagne, Citigroup, Deutsche Bank et la Société Générale. Le fabricants d’armes Anduril et le partenaire big data de la CIA Palantir ont également participé. Ils se sont réjouis de pouvoir tester leurs productions grâce aux guerres menées par l’Otan en Ukraine et en Palestine.
Se poser des questions sur la transparence et la légitimité de ce club informel du pouvoir est un comportement sain et légitime !
Critiqué pour son manque de transparence, le groupe est aussi accusé d’influencer les décisions politiques et économiques mondiales sans contrôle démocratique. Nombreux sont les premiers ministres, ministres et banquiers centraux qui, avant d’accéder à leurs postes, ont siégé ou ont été invités au Groupe Bilderberg ou à la Commission Trilatérale. Parmi eux, Emmanuel Macron, Christine Lagarde, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi, Mario Monti, Angela Merkel, Bill Clinton, Tony Blair, David Cameron. On note aussi la présence de dirigeants de multinationales comme Bill Gates (Microsoft), Jeff Bezos (Amazon) ou David Rockefeller, mais aussi de piliers du pouvoir états-unien comme le général David Petraeus (ancien directeur de la CIA) et Henry Kissinger.
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