
À 58 ans, l’animateur emblématique de l’émission À prendre ou à laisser se retrouve sous les projecteurs pour des raisons bien moins glorieuses que d’habitude. Alors qu’il célébrait récemment ses 30 ans de carrière, des archives télévisées ont refait surface, révélant un comportement qui ferait bondir n’importe qui. Sur des extraits partagés sur les réseaux sociaux et Twitch, on le voit adopter des gestes et tenir des propos clairement déplacés avec plusieurs candidates de l’émission.
Baisers forcés, remarques douteuses, regards insistants : une image ternie
Les séquences en question montrent Arthur dans des situations pour le moins gênantes. Parmi les moments les plus commentés : un baiser sur la bouche non consenti, des regards sous les jupes de participantes, ou encore des commentaires à double sens, ponctués de grognements troublants chuchotés à l’oreille des candidates.
Une phrase captée lors d’un épisode a particulièrement choqué : « C’est marrant parce que quand on vous voit de là-bas, vous semblez toute menue et en fait… euh… vous êtes là, votre corps est là. » Non content de mettre une candidate mal à l’aise, il aurait également mimé des coups de cravache sur son postérieur.
Arthur face à la critique
Face à cette polémique grandissante, Arthur, de son vrai nom Jacques Essebag, n’a pas tardé à réagir. Lors d’une interview au Parisien, il a tenté de minimiser la situation, évoquant une époque où les standards étaient différents. Mais il ne s’est pas arrêté là. Dans un geste qui en dit long sur son aversion pour la critique, l’animateur a demandé la suppression de toutes les archives de À prendre ou à laisser disponibles sur Internet.
Ce geste a été perçu par beaucoup comme une tentative d’effacer son passé, plutôt qu’une réelle remise en question. Car aujourd’hui, effacer des vidéos sur le web est une mission quasi impossible. Le scandale reste, les images circulent, et le malaise persiste.
Arthur, intouchable ? Pas vraiment.
Dans une époque où les personnalités publiques sont de plus en plus tenues responsables de leurs actes, Arthur semble avoir sous-estimé la puissance de l’ère numérique. Bien que riche et influent, il découvre que la mémoire collective, surtout alimentée par Internet, ne s’efface pas d’un coup de baguette magique.
Ironie du sort ? Lui qui s’érige souvent en donneur de leçons est aujourd’hui rattrapé par son propre passé. Et les internautes ne manquent pas de pointer l’incohérence entre son attitude publique et ses réactions face à ces révélations.
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Le poids de l’opinion publique
La censure, qu’elle vienne d’un présentateur ou d’un milliardaire, suscite toujours une réaction inverse : la redécouverte de ce qu’on tente de cacher. Ces vidéos, largement relayées avant leur suppression, posent une question : jusqu’où les personnalités publiques doivent-elles répondre de leurs actions passées ?
Si Arthur espérait faire oublier ces images avec une suppression massive, le résultat semble tout autre. L’animateur controversé devra faire face à une réalité qui s’impose à tous, y compris aux milliardaires : personne n’est au-dessus des critiques, surtout lorsqu’il s’agit de comportements condamnables.
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