
Une mise en scène démasquée
Nancy S., employée de la brigade régionale de sécurité des lycées en Île-de-France, s’était présentée comme victime de tags et de menaces antisémites anonymes dans son immeuble du XIe arrondissement de Paris. Son histoire, amplifiée par les médias, avait suscité une vague d’émotion.
⚡🇨🇵INFO – Tags et croix gammées dans son immeuble : celle qui dénonçait une cabale antisémite dans les médias l’automne dernier [notamment sur CNews] sera jugée pour dégradations à caractère antisémite et dénonciation mensongère. Elle a été surprise en flagrant délit. (Parisien) pic.twitter.com/jEySqtGk9X
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) January 25, 2025
Cependant, les enquêteurs ont découvert que cette mise en scène avait été orchestrée par Nancy S. elle-même. Des caméras de vidéosurveillance ont révélé qu’elle réalisait ces tags aux côtés de sa fille mineure. Pire encore, les timbres utilisés pour envoyer des lettres de menace provenaient de ses propres achats. Interpellée, Nancy S. encourt désormais jusqu’à quatre ans de prison et 30 000 euros d’amende pour dégradations antisémites et dénonciation mensongère.
Une instrumentalisation des chiffres du prétendu antisémitisme ?
Cette affaire relance le débat sur la fiabilité des statistiques concernant les actes antisémites en France. Alors que des chiffres alarmants sont régulièrement relayés, notamment par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), certains dénoncent une manipulation orchestrée pour alimenter un sentiment d’urgence et de victimisation.
Selon les données du Service de protection de la communauté juive (SPCJ), affilié au CRIF, une augmentation historique des actes antisémites aurait été enregistrée en 2024 avec 1 570 incidents signalés. Toutefois, ces chiffres incluent uniquement les signalements aux forces de l’ordre, sans qu’ils aient été confirmés par des condamnations judiciaires. Comme l’a rappelé l’avocat Fabrice Di Vizio : « Il est impossible de qualifier un acte d’antisémite sans qu’un tribunal ne l’ait statué. »
Des zones d’ombre et un manque de transparence
Le mode de collecte des données par le SPCJ suscite des interrogations. Les signalements pris en compte incluent les plaintes, mains courantes ou saisines du parquet, mais ne reposent pas sur des qualifications juridiques fermes. Cela soulève plusieurs questions essentielles :
- Quels critères sont utilisés pour classer un acte comme antisémite ?
- Combien de ces signalements aboutissent réellement à des condamnations ?
- Quel est le rôle des médias dans la diffusion de ces données ?
En relayant ces statistiques sans investigation approfondie, certains médias alimentent une perception biaisée. Une collaboration étroite entre le CRIF, le SPCJ et le gouvernement alimente les soupçons d’une exagération délibérée des chiffres pour renforcer une posture victimaire et justifier des mesures spécifiques.
Un climat de méfiance croissante
L’affaire Nancy S. et les doutes entourant les statistiques officielles mettent en lumière un problème systémique. Alors que les médias et les institutions annoncent une montée en flèche des actes antisémites, il devient essentiel de s’interroger sur la véracité et la méthodologie derrière ces affirmations. Cette instrumentalisation apparente pourrait bien éroder encore davantage la confiance du public envers les sources officielles et les médias traditionnels.
Franchement, à moment donné, faudra pas s’étonner si les goyim disent « stop » ce qui se traduit, selon Guilad Atzmon, par « Pogrom » en Polonais !