Au Chili nouvelle quarantaine, alors que 57 % de la population sont vaccinés

mise à jour le 13/06/21

Ce jeudi 10 juin, les autorités sanitaires chiliennes ont imposé une nouvelle quarantaine en raison d’une augmentation de cas Covid alors même que 57 % de la population sont vaccinés.

Les autorités sanitaires chiliennes ont imposé jeudi 10 juin une nouvelle quarantaine totale dans la région métropolitaine de Santiago du Chili et ses sept millions d’habitants, en raison de l’augmentation des cas de coronavirus bien que 57 % de la population cible soient déjà entièrement vaccinés.

Jeudi 10 juin, le Chili a enregistré 7 716 nouveaux cas et 198 décès, soit un total de 1 453 478 cas et 30 339 décès depuis mars 2020. Les services de réanimation affichent un taux d’occupation de 96 % dans le pays. L’augmentation de ces nouveaux cas survient alors que l’hémisphère Sud entre doucement dans l’hiver austral.

Le Chili fait pourtant partie des pays les plus avancés en terme de vaccination. Sur une population cible de 15,2 millions de personnes, sur 19 millions d’habitants, quelque 11,1 millions de Chiliens ont été vaccinés avec au moins une dose (74,5 %) et 8,6 millions avec deux doses (57 %). La vaccination a commencé le 3 février et jeudi 10 juin, c’était au tour des personnes âgées de plus de 22 ans de se faire vacciner. Le 21 juin, commencera la vaccination des enfants âgés de plus de 12 ans.

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Les vaccins seraient-ils inefficaces ?

Selon une rumeur complotiste, le gouvernement chilien ne ferait rien pour favoriser le développement de traitements du Covid-19. Pire, l’ivermectine et l’hydroxychloroquine auraient été laissés de côté. C’est, nous explique doctement LCI, oublier le consensus scientifique autour de l’inefficacité de ces remèdes. Il est vrai que les centaines de médecins et chercheurs sans conflits d’intérêt n’ont pas à être pris au sérieux. Et surtout, ajoute LCI, c’est oublier que le gouvernement a délivré des autorisations pour les traitements à partir d’anticorps monoclonaux ou à base d’interférons. Il s’agit du casirivimab-imdevimab de Regeneron et du bamlanivimab d’Eli Lilly. On vous avait déjà parlé de ce dernier qui ferait la fortune de la famille  Cazeneuve (le mari est député LREM, sa femme travaille chez Lilly). Leur avantage ?  Ce n’est pas l’efficacité : les anticorps monoclonaux ne permettent pas de tuer le virus, mais « contribuent » à ralentir sa progression. Eh bien ! leur avantage, c’est… leur prix :  2 000 euros la dose. Ça ne se discute pas. Là-dessus, comme dit LCI, il y a consensus.

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