Réquisitions du Parquet
Le Parquet a requis six mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 euros contre Sébastien Delogu. Le procureur de la République a justifié cette sévérité par l’absence de reconnaissance des faits par le député, soulignant les conséquences pour les victimes et la nécessité d’exemplarité pour un élu portant l’écharpe tricolore. Le jugement a été mis en délibéré au 14 février prochain, laissant au tribunal le soin de trancher entre les versions contradictoires des événements.
Marseille: six mois avec sursis requis contre Sébastien Delogu, jugé pour violences lors du blocus d’un lycée pic.twitter.com/hF7DUGxGLl
— BFM Marseille Provence (@BFMMarseille) January 8, 2025
Défense et Contre-Attaque de Sébastien Delogu
Sébastien Delogu a toujours nié les faits, affirmant qu’il tentait de protéger un lycéen malmené par des membres de la direction de l’établissement. Il a reconnu avoir haussé le ton mais a contesté toute intention de violence. Son avocat, Maître Yones Taguelmint, a plaidé pour la relaxe de son client, dénonçant un « procès politique » et un « emballement médiatique » autour de l’affaire. Le député Insoumis a également porté plainte pour violences, affirmant avoir été percuté par un conteneur à poubelles.
Un Contexte de Condamnations au Sein de LFI
Depuis 2022, plusieurs élus de La France Insoumise (LFI) ont été condamnés ou mis en cause pour divers faits. Le député Adrien Quatennens a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales en 2022. Hugo Prevost a été exclu du groupe LFI en 2024 à la suite d’un signalement pour des faits graves à caractère sexuel. D’autres personnalités, comme Thomas Portes et Taha Bouhafs, ont également été mises en cause pour des faits de violences sexistes et sexuelles.
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