L’on est en droit de se demander pourquoi, en 2024, après #Metoo, L’affaire Epstein, le procès Mazan, des hommes comme Jack Lang ou Daniel Cohn-Bendit sont toujours en liberté et bénéficient toujours d’un poste important pour l’un ou des faveurs de différents médias pour l’autre. Bien sûr, aucun de ces deux hommes n’a été condamné par la justice et de toute façon, la loi française est construite de telle manière qu’il y aurait prescription. Il faut croire que la médiatisation de la défense des femmes est davantage en vogue que celle de la défense des enfants. Aujourd’hui, en 2024, si un enfant n’est pas mis en scène sur une page Instagram aux millions d’abonnés, le système le considère comme une charge, une bouche de plus à nourrir qui crie, pleure, fait ses besoins et consomme, et qui de plus dégage du CO2 dans l’atmosphère ; en résumé : une menace pour l’écologie. Pourtant, depuis l’Antiquité, la figure de l’enfant a toujours été celle que l’on devait protéger à tout prix, en particulier dans la tradition chrétienne. Jésus déclare en effet dans l’évangile de Mathieu 18 : 3 : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux ». Toutefois, dans nos sociétés « modernes » et particulièrement depuis Mai 68 en France, pour certains membres de l’intelligentsia politico-médiatique, la pédophilie n’est plus un tabou : elle est même encouragée !
Xavier Moreau explique ainsi que la gauche en France fait de la « transgression sexuelle un acte politique » (p.166), ce qui comprend le libertinage, l’homosexualité et même la pédophilie ! Ainsi, fin janvier 1977, plusieurs figures de la gauche intellectuelle signent une pétition en soutien à « 3 hommes qui comparaissent pour attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de quinze ans » (p.167), pétition publiée par Le Monde et Libération, journaux de référence de la gauche française. Parmi les signataires de cette pétition, on retrouve des figures intellectuelles de gauche célèbres telles que : Jean-Paul Sartre, co-fondateur de Libération et son épouse Simone de Beauvoir, Philippe Sollers, Roland Barthes, Gilles et Fanny Deleuze, Louis Aragon, André Glücksmann mais également deux anciens ministres sous Mitterrand et Jospin : Bernard Kouchner et Jack Lang, dont nous reparlerons un peu plus loin.
Libération fera la promotion de la pédophilie à d’autres reprises, lesquelles, pour certaines, ne sont pas mentionnées dans l’ouvrage de Xavier Moreau. En effet, le journal a publié de nombreux dessins pédophiles dont un tristement célèbre, où l’on voit une fellation réalisée par une petite fille avec en titre : « apprenons l’amour à nos enfants » (publié le 5-6 novembre 1978 dans la page d’annonces « Taules ») mais également des petites annonces ostensiblement pédophiles qui vaudront au journal des condamnations pour incitation à la débauche et apologie de la pédophilie. Le journal ira même jusqu’à approuver la création d’un « Front de Libération des Pédophiles ». Non, vous ne rêvez pas ! Ce groupe avait notamment pour objectif de « combattre l’injustice pénale et mener une réflexion critique sur la famille et l’école, fondée sur une analyse politique de la sexualité entre mineurs et adultes » et « manifester sa solidarité avec les pédophiles emprisonnés » !
En outre, Xavier Moreau nous révèle dans son ouvrage que la rédaction de « Libé » comprenait en son sein un journaliste du nom de Christian Hennion, qui a violé un jeune homme du nom de Franck Demules entre ses dix ans et ses dix-huit ans, ce qui ne gênait apparemment personne dans l’équipe de rédaction de l’époque, puisque Hennion paradait fièrement avec le petit Frank dans les locaux du journal. Libération publiera également dans ses colonnes la demande visant à ce que le Code pénal soit révisé pour reconnaître le droit de l’enfant et de l’adolescent à entretenir des relations (sexuelles) avec les personnes de son choix. On retrouve encore ici les mêmes signataires : Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Philippe Sollers, entre autres. Toutefois, malgré la profusion de preuves qui auraient dû normalement signer la mort de ce journal, Libération continue d’exister et malgré son lourd passif, ne se prive pas de diffamer et d’attaquer dans ses colonnes quiconque ne s’incline pas devant la doxa médiatique qu’il défend.
Découvrez le lien entre l’affaire de pédophilie « Rosella Higntower » où des gamins sont prostitués à des gens puissants et les écoutes téléphoniques avec le couple Lang : Monique Lang et Jack Lang.
Un grand magistrat et le patron des RG ont tenté de relancer l’affaire mais… ➡️… pic.twitter.com/MxoIrb2hBa— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) January 12, 2024
Par ailleurs, non seulement des journalistes et des intellectuels mais également des hommes politiques de gauche ont entretenu des liens troubles avec la pédophilie ; c’est particulièrement le cas de Jack Lang et de Daniel Cohn-Bendit. Le premier avait signé une pétition pro-pédophilie, mais l’ex-ministre de la Culture est également cité dans l’affaire du Coral. Cette affaire d’abus sexuels sur mineurs a éclaté en France en 1982, « après qu’un indicateur de la police a accusé Jack Lang de s’être livré à des turpitudes sur des petits mongoliens soignés au centre Coral ». En 2011, une nouvelle affaire d’abus sur mineurs au Maroc met en cause un ancien ministre français mais celle-ci est rapidement étouffée. Néanmoins, un ancien chef des Renseignements généraux cite nommément dans ses notes l’ex-ministre de la Culture, qui aurait eu des relations sexuelles avec des petits garçons marocains. Ensuite, au moment où l’affaire Epstein éclate, on apprend que la fondation de l’homme d’affaire américain a versé 57 897 dollars à une association composée de proches de l’ex-conseiller de Paris. Lang décrivait d’ailleurs Epstein comme une personne « courtoise, charmante et agréable ».
📺 Daniel Cohn-Bendit, « Apostrophes », Antenne 2, 23 avril 1982 pic.twitter.com/hBsRnxh9Z2
— Faits & Documents (@faitsetdocs) October 31, 2023
Quant à « Dany le Rouge », on peut notamment citer cette déclaration immonde qu’il fit lors de l’émission « Apostrophe » de Bernard Pivot, le 23 avril 1982 (p.169) : « La sexualité d’un gosse c’est absolument fantastique (…) J’ai travaillé avec des gosses qui avaient entre quatre et six ans. Vous savez quand une petite-fille de cinq ans, cinq ans et demi commence à vous déshabiller c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico maniaque ». Les déclarations pro-pédophiles de Cohn-Bendit sont nombreuses mais il n’a jamais été inquiété « conformément à la règle qui veut que les gauchistes s’en sortent toujours », comme le dit si bien Xavier Moreau.
Xavier Moreau mentionne également Olivier Duhamel (p.171), ancien député européen, ex-président du Siècle (club ultra sélectif) et ex-président de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, qui selon les mots de l’auteur est « un ignoble pédéraste » ; en effet, il est accusé par Camille Kouchner, sa belle-fille, d’avoir violé pendant des années son beau-fils, « Victor ». Le 13 avril 2021, Olivier Duhamel reconnaît les faits qui lui sont reprochés, notamment d’avoir abusé de son beau-fils dans les années 1980. Toutefois, ici encore, les faits sont prescrits.
La pédophilie en tant que transgression par excellence de « l’ordre naturel et social » est, selon le fondateur de Stratpol, profondément de gauche, « liée à une définition dévoyée qui n’est plus de choisir le bien mais de détruire toute limite aux pulsions et toute contrainte éthique » (p.175) ; un progressisme dégénéré en somme. Cependant, depuis la libération sexuelle des années 60 à 80, la société française a beaucoup évolué. Aujourd’hui, l’objectif de la gauche n’est plus tant de promouvoir la sexualité sous toutes ses formes que d’expurger la société du patriarcat toxique, afin de la rendre plus belle et plus inclusive. Dans une certaine mesure, en particulier depuis le mouvement #Meetoo, l’immunité dont disposaient certains hommes puissants envers les femmes ne semble plus être de mise aujourd’hui, et les journaux qui défendaient les pédophiles hier se dressent aujourd’hui en parangons de la vertu féministe, ainsi qu’en témoigne la Une de Libération du 24 octobre dernier. Si cette gauche qui aujourd’hui cloue au pilori tous les agresseurs de femmes, effectifs ou présumés, veut vraiment aller au bout de sa démarche de purification, alors elle doit être sans aucune pitié avec les agresseurs d’enfants et en particulier ceux qui ont leurs entrées dans les médias et sont reçus dans les réceptions présidentielles, encore aujourd’hui !
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