Elle avait témoigné sur TPMP et Cyril Hanouna, consterné de voir l’état de la jeune femme, avait vivement réagi : « C’est inadmissible, elle n’aurait pas dû se faire vacciner ! » Elle témoigne de nouveau sur France 3 : le 12 juillet 2021, cette jeune maman seine-et-marnaise – greffière à la cour d’appel de Paris – va faire sa seconde dose de vaccin contre le covid-19 — Pfizer, comme la première injection le 29 mai précédent. Elle est en parfaite santé. Aucune maladie sous-jacente, génétique ou même problèmes de santé préexistants.
A partir de là, et en quelques semaines, la vie d’Éloïse bascule. Une cascade de pathologies importantes s’abat sur elle. Dès la fin de l’été, le 23 août 2021, Éloïse contracte une pyélonéphrite aiguë – une infection bactérienne du rein. Elle la traite avec des antibiotiques, puis retourne travailler. En septembre 2021, elle finit par faire un malaise sur son lieu de travail. C’est là que le médecin de la cour d’appel de Paris lui détecte une arythmie cardiaque. « Je ne l’ai, à demi-mot, pas pris au sérieux. J’en avais même rigolé alors. Je sortais de ma pyélonéphrite aigüe et là, un problème au cœur« , indique-t-elle.
Dans les semaines qui suivent, Éloïse développe des phlébectomies des veines profondes dans les jambes. « A cause de la souffrance de mes jambes, mon médecin m’a envoyé faire un doppler. En voyant les résultats, on s’est rendu compte que j’étais en incontinence totale. Comme une personne qui atteint les cent ans« , dit-elle. Éloïse subit deux opérations chirurgicales sous anesthésie générale les 5 et 19 novembre 2021.
La Haute autorité de santé recommande la vaccination en priorité aux enfants porteurs de maladies chroniques dont les maladies cardiaques, les malformations cardiaques, les maladies pulmonaires graves ou encore les formes graves d’asthme. Pourra-t-on distinguer les effets du vaccin de ceux de la maladie chronique ? En tout cas, si l’état de santé des enfants déjà malades ne s’aggrave pas, les autres pourront en bénéficier. Autrement dit, si la « balance bénéfice risques est positive pour les enfants de 5 à 11 ans, il pourrait être lancé probablement au début du mois de janvier ». Selon Olivier Véran, il n’y a aucun risque… de pénurie de vaccins.
Les adultes handicapés ont droit à la quatrième dose eux aussi. Quant à ceux que la vaccination aura handicapés, rien n’est prévu. D’ailleurs, ce ne peut être que pure coïncidence chronologique ou la faute à pas de chance. C’est ça la balance bénéfice-risques. Un point c’est tout !
Le Média en 4-4-2